L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a recensé un cinquantaine de "crimes" méritant la mort, selon Daesh.
Sans surprises figurent notamment l'adultère, l'homosexualité, la zoophilie, la sorcellerie et le fait pour un jihadiste «d'exposer ses parties génitales». «Trahir des musulmans», blasphémer, critiquer un sermon religieux, travailler avec la coalition sont aussi des faits passibles de la peine capitale. Communiquer avec le front Al-Nosra, le fait de couper des routes ou de violer le domicile d’un musulman le sont également selon l'OSDH.
Plus surprenant, capturer et torturer un militant anti Daesh ou un adversaire armé sans autorisation des autorités jihadistes figurent également dans cette liste de délits réprimés de façon définitive. Traiter avec la Russie, Israël ou la Jordanie constituent également une accusation susceptible de déboucher sur une exécution.
Des atrocités quotidiennes
Daesh s'est fait connaître pour ses atrocités, notamment les exécutions par décapitation, la mise à mort par le feu ou la destruction de monuments appartenant au patrimoine mondial de l'humanité. Cette semaine encore, on apprenait ainsi qu’un jihadiste syrien avait exécuté en public sa mère d'une balle dans la tête pour apostasie. Ces dernières semaines, les exécutions de personnes voulant fuir Daesh sont également légion. Fin décembre, dix militants avaient été décapités en place publique à Mossoul (Irak) pour avoir déserté.