La coalition internationale fait bloc derrière les kurdes.
Trois avions cargos C-130 américains ont largué ce lundi à l’aube des armes, des munitions et du matériel médical sur les positions des Unités de protection du peuple (YPG), qui contrôlent encore environ 50 % de la ville syrienne de Kobané.
Contrer l'offensive de Daesh
Il s’agit d’aider les combattants kurdes à résister à l’offensive lancée par Daesh le 6 septembre dernier. «Il serait irresponsable pour nous, et en même temps moralement très difficile de tourner le dos à une communauté combattant» Daesh, a estime le secrétaire d’Etat américain, John Kerry.
Dans le même temps, la Turquie a effectué un revirement en annonçant qu’elle autorisait désormais les combattants kurdes d’Irak à rejoindre Kobané via son territoire. Une décision d’autant plus surprenante que le président turc, Recep Teyyip Erdogan, qualifie le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont les YPG sont proches, de «terroristes».