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Prey : les 5 choses à savoir sur le jeu événement

Après une première vague de jeux de rôle brillants depuis janvier, ce vendredi 5 mai voit débarquer le premier gros FPS de l'année : «Prey». Un titre ambitieux qui porte sur ses épaules l'héritage laissé des sagas «Half Life», «Postal» et «Bioshock». 

Nous avons pu jouer en avant-première à l'aventure de Morgan Yu, son héros tourmenté, dans les locaux parisiens de l'éditeur Bethesda. Développé par Arkane Studios, Prey nous a ainsi révélé ses premiers secrets. A noter qu'une démo gratuite est déjà disponible sur PS4, Xbox One et PC. Voici cinq choses à retenir autour de ce jeu vidéo qui porte en lui un très fort potentiel pour devenir culte.

Un scénario de SF fouillé...

Très largement séduit par les univers dystopiques (comme le prouve la série Dishonored), les développeurs d'Arkane Studios projettent ici le joueur en 2032, au cœur d'une station spatiale bapitsée Talos 1. Dans ce gigantesque complexe sont menées d'étranges expériences, en rapport avec une race alien peu encline à la diplomatie. Morgan Yu (qui peut être un homme ou une femme au choix du joueur) est l'un des scientifiques qui tentera de survivre dans cette prison complètement coupée de la Terre.

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Face à la réalité distordue de cet univers, on ne peut que penser à un scénario digne de la célèbre série de SF «La quatrième dimension» (1959-1964), dont les histoires faisaient basculer leurs protagonistes dans de véritables cauchemars fondés sur des réalités parallèles. Le tout mâtiné d'un soupçon d'une autre série TV des années 1960 : «Le Prisonnier». Côté références vidéoludiques, le ton est également donné pour les fans du cultissime «Half Life», où son héros Gordon Freeman faisait lui aussi les frais d'expériences râtées.

...dans un monde alternatif où John F. Kennedy n'aurait pas été tué

Prey, c'est surtout une nouvelle vision de notre monde. Une Terre où JFK n'aurait pas été assassiné à Dallas en 1963. Une planète qui aurait ouvert la voie très tôt à l'exploration spatiale, suite à la découverte de traces de vie extraterrestres. Sur ce postulat, les scénaristes du jeu ont donc imaginé une uchronie folle, où l'humanité serait devenue une espèce qui aurait déjà les moyens scientifiques de quitter son foyer originel.

Des ennemis aliens polymorphes

Ils s'appellent Tisseurs, Téléphates, Mimics, Cauchemars ou Fantômes et tous font partie du bestiaire extraterrestre de la race des Typhons, qui a envahi Talos 1. Il faudra d'ailleurs préférer ruser plutôt que d'affronter ces redoutables adversaires pouvant tantôt prendre la forme d'objets du quotidien, tantôt prendre le contrôle mental d'un être humain. Nul doute que leurs origines seront au cœur d'une intrigue qui s'annonce profonde.

Un arsenal très ingénieux

Durant notre session de jeu, Prey en a dévoilé davantage sur son gameplay très imaginatif. A l'arsenal traditionnel (pistolet, fusil à pompe...) et à la classique -mais efficace- clé à molette, Arkane Studios a adjoint une gamme complète d'armes complexes. A commencer par le fusil «Super Glue Puissance 3». Derrière ce nom loufoque se cache un outil redoutable, capable d'envoyer de grosses boules de colle, afin d'immobiliser un ennemi ou encore de boucher une fuite de gaz. Très pratique, il est aussi crucial pour survivre face aux ennemis polymorphes, dont la forme inconstante leur permet d'éviter les balles de revolver. Des grenades permettant de piéger les ennemis à la manière des fantômes de Ghostbusters ou encore des mines permettant de jouer avec la gravité complètent cette panoplie du parfait chasseur d'aliens.

Surtout, Morgan pourra utiliser un neuromod. Un gadget très précieux qui permettra d'implanter des pouvoirs extra-terrestres directement dans son cerveau. Il sera ainsi possible de décupler sa puissance musculaire, de déclencher un souffle cinétique pour projeter des adversaires à distance (tel un Jedi dans Star Wars), mais aussi d'hériter de la capacité de mimétisme des extraterrestres. Morgan pourra ainsi se transformer en plus de 400 objets, comme une tasse de café, une chaise... Le tout permettant de se dissimuler parfaitement dans le décor. A l'essai, ce système s'avère d'ailleurs très amusant, ennemis et humains pouvant même saisir l'objet sans se rendre compte qu'il s'agit de vous.

Un spin-off totalement inédit d'un jeu édité en 2006

Autrefois annoncé sous le titre de Prey 2 par Bethesda, l'idée d'une suite a finalement été abandonnée. Plus qu'un reboot, le Prey de 2017 part d'une page blanche comparativement au Prey sorti en 2006. Si ce dernier explorait lui aussi un univers de SF original, il invitait surtout à incarner le descendant d'une tribu indienne, doté de pouvoirs mystiques. Enlevé par des extraterrestres, il devait survivre au cœur d'un univers distordu, dans une ambiance relativement gore. Sauf surprise majeure, le Prey de 2017 fera donc table rase de cette histoire.

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