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Arnaque aux faux dédommagements du passe Navigo : attention à cette escroquerie de plus en plus répandue

Cette pratique, connue sous le nom d'hameçonnage ou phishing (en anglais), vise en effet à obtenir les informations personnelles d’une victime. [Emmanuel DUNAND/AFP]

Après une tentative d'hameçonnage (ou phishing en anglais) en lien avec les Jeux olympiques, Ile-de-France Mobilités a mis ses abonnés Navigo en garde contre cette pratique visant à dérober les informations personnelles de ses usagers.

«Attention, des messages frauduleux circulent encore !», a alerté la semaine dernière Ile-de-France Mobilités sur son compte X. Face à une recrudescence des arnaques ciblant les abonnés du passe Navigo, l'autorité organisatrice de la mobilité (AOM) pour la région Île-de-France a mis en garde contre les «faux e-mails de dédommagement» évoquant les Jeux de Paris 2024. 

«Je ne me suis pas méfiée car juste avant la mairie de Paris m’avait informée du prochain remboursement du passe Navigo de mon fils lycéen», a ainsi témoigné une abonnée auprès du site Actu. Laurence, mère de famille, a en effet reçu l’un de ces emails lui proposant d’accéder à la plate-forme pour être dédommagée à la suite des grèves et des Jeux olympiques.

C’est alors qu’elle a entré son identifiant et son mot de passe ainsi que son nom, son mail, son adresse et ses références de carte bancaire. En se rendant compte de son erreur, elle a contacté sa banque pour faire opposition.

Cette pratique, connue sous le nom d'hameçonnage ou phishing (en anglais), vise en effet à obtenir les informations personnelles d’une victime comme ses coordonnées bancaires ou ses identifiants de connexion pour lui dérober de l'argent. 

Les bonnes pratiques 

«Dans le doute, ne cliquez jamais sur un lien dans un email», a ainsi conseillé Ile-de-France Mobilités sur les réseaux sociaux.  

Outre les Jeux olympiques, d’autres abonnés Navigo ont signalé d’autres types d’arnaque comme la reception d’un email avec en objet «Navigo - Abonnement suspendu» demandant de réguler un paiement. 

Selon le rapport annuel de cybermalveillance.gouv.fr, cette pratique représente «la principale menace pour toutes les catégories de publics en 2023, avec près de 1,5 million de consultations des contenus sur les principales formes d’hameçonnage», conduisant environ 50.000 particuliers et professionnels à «rechercher une assistance» en lien avec ce sujet. 

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