Si vous retirez de l’argent de votre assurance vie en fin d’année, diviser votre retrait par deux entre le mois de décembre et le mois de janvier peut permettre de neutraliser votre imposition.
Faire flamber sa carte bleue en fin d’année, c’est courant. Avec les fêtes et les frais qui vont avec, il est possible que vous ayez le besoin de solliciter vos réserves sur votre assurance vie.
Cependant, pas de précipitation, voici les bons plans pour réduire, voire neutraliser votre imposition.
Prendre en compte le renouvellement de l’abattement fiscal
Si vous êtes en possession d’une assurance vie depuis huit ans ou plus, vous bénéficiez d’un abattement de 4.600 euros sur vos gains (ce dernier s’élève à 9.200 euros si vous êtes en couple).
Chaque 1er janvier, l’exonération de votre abattement fiscal est remise à zéro. Logiquement, si vous étalez vos retraits sur le mois de décembre et de janvier en faisant en sorte que votre gain ne dépasse pas cette somme à chaque fois, vous échappez aux impôts.
Diviser pour mieux retirer
Prenons l’exemple suivant : vous souhaitez retirer 30.000 euros, sur cette somme, les versements représentent 21.000 euros et les gains 9.000 euros.
Si vous retirez tout d’un coup, vous serez imposable sur vos gains, moins l’abattement dont vous bénéficiez (soit 9.000 - 4.600 euros).
Pour un taux de 7,5%, vous paierez donc 330 euros d’impôts et votre retrait net s’élèvera à 29.670 euros.
En revanche, si vous divisez ce retrait en deux, vous bénéficierez d’avantages.
Si vous retirez 4.500 euros à la fin du mois de décembre et que vous renouvelez cette action au début de janvier, vous n’aurez pas d’impôts à payer sur ces retraits, car ils restent inférieurs à l’abattement de 4.600 euros (renouvelé à partir de janvier).
Votre gain est intégralement retiré et vous pouvez donc récupérer votre versement. Votre imposition est passée de 330 euros à zéro et votre retrait total est de 30.000 euros.
Attention, user de cette ruse ne vous exonère pas des prélèvements sociaux.