Ce mercredi 18 janvier, l'UFC-Que choisir a publié une enquête qui dénonce la «flambée» des tarifs des complémentaires santé en 2023.
L'UFC-Que choisir dénonce un nouveau «coup de boutoir sur le pouvoir d'achat des consommateurs». Dans son enquête annuelle sur les prix des complémentaires santé, publiée ce mercredi 18 janvier, l'association de consommateurs souligne une hausse médiane des tarifs de 7,1% entre 2022 et 2023.
L'étude se focalise sur les contrats individuels et reflète donc davantage la situation des retraités que celle des actifs. En tout cas le constat est sans appel : «Les cotisations flambent».
L’@UFCquechoisir dénonce la flambée des prix des complémentaires #santé à plus de 7 %, soit une hausse médiane de 126€/an en 2023, et appelle @gouvernementFR à associer les représentants des usagers en santé au suivi de la réforme du 100% santé https://t.co/pPORszrEpN#mutuelle pic.twitter.com/ivc9nh0OyG
— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) January 18, 2023
Sur la base de «594 contrats portant sur 128 organismes», l'enquête conclut à «une hausse médiane de 7,1%» soit «126 euros sur l'année». Dans un cas sur cinq, l'augmentation dépasse même 240 euros.
La hausse la plus marquée concerne les assurances (+9%), suivies par les contrats de prévoyance (+8,8%) et les mutuelles (+6,9%). Ce, alors que la Mutualité française avait annoncé «seulement» 4,1% d'augmentation début janvier pour les mêmes contrats individuels, à partir des données fournies par 35 organismes couvrant 18 millions d'assurés.
L'association demande plus de «transparence»
L'UFC-Que choisir déplore le fait que les avis d'échéance omettent souvent de «mentionner la hausse tarifaire en euros ou en pourcentage», ainsi que les «frais de gestion des organismes», qui représentent en moyenne 20% des cotisations versées.
Un «manque de clarté» qui pèse lourd dans le budget des Français, en particulier alors que «l'inflation atteint des sommets». Aussi, l'UFC-Que choisir «demande au gouvernement d'imposer davantage de transparence» pour permettre aux consommateurs de «faire jouer la concurrence via la résiliation à tout moment».
Entrée en vigueur le 1er décembre 2020, cette dernière autorise les Français à résilier leur mutuelle n'importe quand et sans frais, après un an de contrat.