Via un communiqué publié ce dimanche, le cabinet d’avocats Zimeray & Finelle représentant les intérêts de l’animateur Arthur a annoncé le dépôt d’une plainte pour diffamation à l’encontre du député LFI Aymeric Caron pour des propos de ce dernier qualifiant l’animateur de «soutien des massacres à Gaza».
Une querelle médiatique qui va se régler au tribunal. Qualifié de «soutien des massacres à Gaza» par le député LFI Aymeric Caron, l’animateur Arthur a annoncé dimanche, par l’intermédiaire d’un communiqué publié par le cabinet d’avocats Zimeray & Finelle le représentant, le dépôt d’une plainte pour diffamation contre l’élu.
Arthur saisit la justice des propos d’Aymeric Caron le qualifiant de «soutien des massacres à Gaza ». Nous dénonçons une réthorique haineuse et obsessionnelle visant à instruire un procès en inhumanité contre plusieurs personnalités juives. @Arthur_Officiel pic.twitter.com/8SrEANqjff
— Zimeray&Finelle Avocats (@zimerayfinelle) November 10, 2024
Dans le document, les avocats de l’animateur de télévision ont également demandé la levée de l’immunité du député.
«Alors que partout dans le monde les agressions anti-juives revêtent le masque de la défense des victimes civiles, ces propos sont irresponsables et indignes d’un parlementaire. Nous solliciterons la levée d’immunité du député Caron et leur donnerons les suites judiciaires que leur gravité appelle», ont écrit les représentants d’Arthur dans le communiqué.
Pour justifier cette requête, ils se sont appuyés sur un argument pointant l’utilisation d’«une rhétorique haineuse et obsessionnelle, aussi irresponsable que diffamatoire» d’Aymeric Caron.
«Ces propos ne servent ni la cause de la vérité ni celle de la paix. Le député Caron ne se contente pas de falsifier de façon grossière la perspective défendue par Arthur, ils s’inscrivent dans une rhétorique haineuse et obsessionnelle visant à instruire un procès en inhumanité contre plusieurs personnalités juives», ont assuré les avocats dans le communiqué.
Ils ont ainsi saisi le Tribunal judiciaire de Paris, soulignant l’usage du terme «génocide» employé par l’élu pour qualifier les actions militaires israéliennes à Gaza. Selon eux, l’emploi de ce terme, considéré comme «le plus grave des crimes», relève de «l’imputation d’un fait précis de nature à porter atteinte à l’honneur et la considération».