Au lendemain de la découverte du nouveau-né à Amsterdam (Pays-Bas), le procureur de Mons, Vincent Macq, a donné une conférence de presse ce samedi 26 octobre. Il a indiqué que les informations sur l'état de santé du petit Santiago étaient «rassurantes».
Les informations sur l'état de santé de Santiago, né grand prématuré à Paris et qui a été retrouvé avec ses parents dans un hôtel d'Amsterdam, sont «rassurantes», a déclaré ce samedi 26 octobre le procureur du roi de Mons-Tournai, en Belgique.
«À l'heure où je vous parle, les informations sont plutôt rassurantes quant à son état de santé», a déclaré Vincent Macq lors d'un point de presse, précisant que l'interpellation des parents, qui a eu lieu à Amsterdam vendredi vers 19h, s’était déroulée «sans heurts».
Lors de l'interpellation, dans un hôtel d'Amsterdam, trois adultes étaient présents : les parents du petit Santiago et sa grand-mère, a-t-il précisé. Deux autres enfants étaient également sur place : «la sœur de Santiago très vraisemblablement» et une autre personne qui reste à identifier. «Les parents ont été privés de liberté», a-t-il ajouté, sans autres précisions, soulignant que la police néerlandaise était en charge du dossier.
L'analyse des données téléphoniques a joué un rôle important
Le bébé avait été enlevé lundi soir par ses parents dans le service de néonatalogie d'un hôpital à Aulnay-sous-Bois, près de Paris. Le nouveau-né, alors seulement âgé de 17 jours, y bénéficiait de soins constants en couveuse, étant né avec huit semaines d'avance. Quelques heures après la fuite des parents, sortis de la maternité avec l'enfant dans un cabas, les autorités françaises avaient déclenché une alerte-enlèvement.
Elle avait été levée mardi soir alors que les parents du nourrisson étaient suspectés d'avoir gagné la Belgique. La police fédérale belge avait ensuite pris le relais et diffusé mardi soir un appel à la population. La voiture du couple avait été retrouvée mercredi matin dans la ville belge de Charleroi, selon la police locale. Interrogé sur le déroulement de l'enquête, le procureur du roi de Mons-Tournai a souligné que l'analyse des données téléphoniques ainsi que des écoutes avaient joué un rôle déterminant.
«C'est jeudi qu'on se rend compte qu'il y a une piste qui s'oriente vers les Pays-Bas, car le roaming néerlandais est activé», a-t-il expliqué. «La suite du dossier, ce n'est plus une histoire belge. C'est l'exécution du mandat d'arrêt européen par les autorités néerlandaises», a-t-il souligné.
Les motifs de l'enlèvement restent à éclaircir, selon le parquet de Bobigny, mais il est probable que les parents âgés de 23 et 25 ans aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu'il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l'hôpital.