À l’occasion du procès des viols de Mazan, Nadia El Bouroumi, avocate de deux accusés, attire l'attention avec son comportement plus que controversé. Cette Toulousaine, au parcours atypique et marqué par de nombreux défis personnels, se démarque par sa forte présence sur les réseaux sociaux.
Depuis le début du procès historique des viols de Mazan, certains avocats ont fait parler d’eux. Notamment Nadia El Bouroumi, avocate de deux accusés dans l’affaire. Depuis le début du procès, son comportement interroge. Elle a notamment partagé une vingtaine de stories sur Instagram pour décrédibiliser au maximum les propos tenus par Gisèle Pélicot.
L’avocate de 45 ans, omniprésente sur ses réseaux, a posté une vidéo de présentation sur son Instagram où elle retrace sa vie. Elle est la neuvième d’une fratrie de dix enfants. «Je suis une femme née au quartier Bourbaki à Toulouse. J’ai dû stopper mes études à 17 ans du fait d’un mariage arrangé», a-t-elle déclaré dans cette vidéo de présentation.
En effet, alors qu’elle est en sport études, ses parents organisent un mariage arrangé avec un homme. Ils auront un enfant, mais victime de violences conjugales, elle décide de fuir et s’installe dans le sud de la France à Orange. C’est son second mari, décédé d’un cancer, qui lui a redonné l’envie de reprendre ses études alors qu’elle était vendeuse et qu’elle travaillait aussi lors des vendanges.
Femme aux multiples vies
Pour tenir la promesse qu’elle avait faite à son deuxième mari, elle a obtenu un diplôme d’une école d’avocat en deux ans tout en continuant le travail de nuit. Femme aux multiples vies, on peut d’ailleurs lire dans une interview accordée à Vaucluse Matin, qu’elle coiffait à domicile le week-end et qu’elle était conseillère municipale d'opposition à Avignon.
«Cette force créatrice exceptionnelle qui m’a transcendée tout au long de mon périple et qui est à l’origine de ma réussite, je me dois de la transmettre. Je suis en croisade pour diffuser cette puissance intérieure présente dans chacun de nous», a-t-elle expliqué dans l’une de ses vidéos.
Aujourd'hui, si elle fait parler d’elle dans les médias, c'est en raison de ses déclarations qui suscitent une vive polémique auprès de nombreux internautes.
elle s'affiche dansant sur «Wake me up before you go go»
Lors du procès des viols de Mazan, Nadia El Bouroumi a déploré la réaction de Gisèle Pelicot face aux images diffusées durant le procès, estimant qu'elle n'avait pas à se plaindre puisqu'elle avait donné son autorisation pour qu'elles soient publiquement diffusées.
«On a essayé de la prévenir (...) Face aux vidéos, elle s'est mise en colère, j'ai pris le micro en lui disant que c'était elle qui avait souhaiter que ce soit public et que maintenant, il ne s'agissait pas de se plaindre», a-t-elle estimé.
En outre, Nadia El Bouroumi a publié une vidéo Instagram dans laquelle on la voit danser sur le tube «Wake me up before you go go» («Réveille-moi avant de partir», en français), une référence à la soumission chimique subie par la victime.
Ce vendredi 20 septembre, l'avocate, connue depuis plusieurs années pour sa forte présence sur TikTok et Instagram, a répondu à la controverse sur CNEWS, estimant que ses propos avaient été «transformés».
«Dès qu'on pose une question à madame Pelicot, on est "irrespectueux", alors que j'ai quand-même dit qu'elle était une victime. Ce n'est pas ma stratégie de dire que cette dame n'est pas une victime», a-t-elle déclaré.