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Nouveau Premier ministre : «fossile», «Jurassic Park»… Le profil de Michel Barnier torpillé par les oppositions

Le profil de Michel Barnier ne semble pas satisfaire les oppositions. [JUSTIN TALLIS / AFP]

Alors que Michel Barnier a été nommé ce jeudi Premier ministre par Emmanuel Macron, l'évocation de son nom plus tôt dans la journée pour occuper le poste avait suscité l’agacement, voire la colère, des politiques de tous bords.

Pas encore nommé, Michel Barnier était déjà fortement critiqué par les oppositions. Ce matin, l'ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy était devenu «la piste sérieuse» pour Matignon, effaçant peu à peu celles menant à Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve.

Si certaines personnalités du centre et de la droite républicaine ne s'y étaient pas opposées, les autres forces politiques avaient déjà refusé catégoriquement l’idée de voir Michel Barnier être nommé Premier ministre, dénonçant un profil sorti d’un «autre temps».

«On va chercher des fossiles à qui on essaye de redonner vie. Monsieur Barnier est non seulement un fossile, mais aussi fossilisé de la vie politique. Tout ce qu’il a pu faire est un échec», a considéré Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, ce jeudi sur France Inter, en ajoutant une pointe d’ironie en évoquant la saga «Jurassic Park».

Un avis partagé par Laurent Jacobelli, député et porte-parole du RN, jugeant que la rumeur autour de Michel Barnier, personnalité politique expérimentée, faisait de Matignon «une école de la deuxième chance». «Je suis surpris qu’on ressorte de la naphtaline tout un tas de noms qui ont participé à emmener la France dans le mur», a-t-il déclaré sur TF1.

La gauche dégoutée

La rumeur autour de Michel Barnier a, une nouvelle fois, irrité les cadres du NFP. «Toute proposition de droite fera l’objet d’une sanction, a alerté Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Nous censurerons tout ce qui est au fond la non-reconnaissance du scrutin», a-t-il ajouté ce mercredi sur France 2, comparant la recherche du nouveau Premier ministre à «une sorte de primaire de la droite».

Après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a immédiatement dénoncé un «coup de force inacceptable dans une démocratie» et appelé à censurer le chef du gouvernement.

A peine nommé, Michel Barnier suscite déjà une très forte opposition.

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