Le début de l’année 2025 marquera l’entrée en vigueur de nouveaux droits pour les fonctionnaires, en matière de complémentaire santé. Quels sont les changements dont vont bénéficier ces derniers ?
À partir de 2025, les règles vont évoluer pour les fonctionnaires d'Etat, qui bénéficieront de nouveaux droits négociés au cours de l’année sur leur complémentaire santé. À quels changements faut-il s’attendre ?
Dès le 1er janvier prochain, ils bénéficieront obligatoirement d’une complémentaire santé financée pour moitié par leur employeur (contre 15 euros au minimum actuellement). Les contrats de prévoyance, qui couvrent les risques contre les arrêts de travail pour raison de santé seront, eux, proposés de façon facultative. L'année prochaine, ce sont ainsi 2,5 millions d’agents de la fonction publique qui vont «progressivement» basculer sur la mutuelle choisie par leur employeur.
Les garanties de cette mutuelle seront décidées, avec certaines conditions à respecter. Le reste à charge des consultations chez les médecins, examens de radiologiques ou analyses biologiques devra être entièrement remboursé, après déduction du remboursement de l’assurance-maladie. Parmi les conditions, on retrouve également la mise à disposition d’un forfait hospitalier de 20 euros par jour, ainsi que la prise en charge d’une partie des frais liés à la pose de prothèse dentaire, d’une couronne ou d’un bridge. Les fonctionnaires pourront enfin bénéficier d’un remboursement allant jusqu’à 200 euros pour les lunettes grâce à un forfait optique renouvelable tous les 2 ans.
Le contrat de prévoyance facultatif
Les fonctionnaires pourront également bénéficier d’un contrat de prévoyance s’ils le souhaitent. Le contrat couvrira les congés de «longue maladie» et permettra au bénéficiaire de percevoir 100% de sa rémunération la première année d'arrêt puis 80% les deux suivantes.
Il couvrira également les indisponibilités pour accidents de la vie personnelle à hauteur d’entre 50 et 80%. Enfin, ce contrat de prévoyance prévoit un capital décès à verser à la famille en cas de mort du fonctionnaire.