Un groupe de 29 migrants a été retrouvé dans la nuit de lundi à mardi dans un camion sur le territoire de la commune de Grèges, près de Dieppe (Seine-Maritime).
Dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 août, 29 migrants - dont 2 mineurs - ont été retrouvés sur le territoire de la commune de Grèges «à l'issue d'une opération de patrouille et de surveillance menée par les forces de l'ordre», relate un communiqué de préfecture de Seine-Maritime.
«Vers 3h du matin, on m'a réveillé et demandé si j'avais une salle» pour les loger, a expliqué à l'AFP, Bertrand Arent, le maire de cette commune de 850 habitants, située à cinq kilomètres au sud-ouest de Dieppe.
Ayant fourni de «l'eau et des biscuits» à ces migrants de nationalité afghane, érythréenne et irakienne, l'édile a détaillé l'opération.
«Ils ont été retrouvés dans un gros camion qui avait un frigo mais qui n'était pas un camion frigorifique», a-t-il précisé, démentant des informations données par la presse locale.
«Les migrants ont été regroupés pour une évaluation sanitaire et administrative avec le concours du SDIS de la Seine-Maritime et de la Croix Rouge apportant des soins médicaux et une collation», explique la préfecture, ajoutant que «les services de l'État ont parallèlement procédé à l'examen des situations administratives au cas par cas, en lien étroit avec l'autorité judiciaire, pour réserver les suites appropriées».
58 migrants retrouvés dans la nuit de lundi à mardi
À ces 29 migrants s'ajoutent 5 autres - dont 2 mineurs - qui ont été identifiés à Dieppe par la police et la gendarmerie nationale. L'un d'eux a été placé en garde à vue sur décision du parquet de Dieppe.
Enfin, ce mardi matin «aux alentours de 10h30, un groupe de 24 migrants (dont cinq enfants) a été repéré par la gendarmerie nationale à Longroy, en limite du département de la Somme», a ajouté la préfecture.
Ce sont donc au total 58 migrants, dont 9 mineurs, qui ont été retrouvés en quelques heures par les forces de l'ordre de Seine-Maritime.
«Les patrouilles locales vont être renforcées pour accroître la prévention et la capacité de réaction face à ces situations», a conclu la préfecture.