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Vers une mobilisation sociale d'ampleur d'ici à la fin septembre ?

«Nous travaillons à une rentrée offensive sur l'abrogation de la réforme des retraites, les salaires, les services publics, etc.», a prévenu Sophie Binet. [NICOLAS TUCAT / AFP]

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, a déclaré ce dimanche 25 août que le syndicat prévoyait de construire une «mobilisation» sociale pour «fin septembre, début octobre», en lien avec la réforme des retraites mais aussi le budget de l’État pour 2025.

Une rentrée qui s’annonce difficile. La CGT prévoit de construire une mobilisation sociale pour «fin septembre, début octobre», a déclaré sa secrétaire générale, Sophie Binet, ce dimanche, évoquant plusieurs revendications, notamment le budget voté cet automne pour l’année 2025.

«La CGT construira une mobilisation à la rentrée avec toutes celles et ceux qui le souhaitent fin septembre début octobre. Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n'est pas un drame», a affirmé la patronne de la CGT dans un entretien accordé à La Vie Ouvrière, le magazine des militants de la centrale syndicale. 

«Nous travaillons à une rentrée offensive»

Néanmoins, si Sophie Binet n’a pas détaillé l’organisation de cette future mobilisation, cette dernière a évoqué plusieurs revendications au fil de l’entretien telles que l’abrogation de la réforme des retraites, mais aussi du budget 2025 accusé d'être préparé «sur une base "austéritaire" violente». 

«Nous travaillons à une rentrée offensive sur l'abrogation de la réforme des retraites, les salaires, les services publics, la réindustrialisation, l’égalité entre les sexes, etc.», a promis Sophie Binet.

La secrétaire générale de la CGT a continué de fustiger le président de la République Emmanuel Macron, qu’elle accuse d'enfreindre «la logique institutionnelle» en ne nommant pas Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front Populaire (NFP) pour Matignon. 

«Le président a décrété la trêve olympique par une forme de volonté royale, mais il n'y a pas eu de trêve dans la casse sociale avec, cet été, des attaques fortes sur l'emploi notamment dans l'industrie», a poursuivi Sophie Binet. «Sur nos luttes, nous n'avons aucun interlocuteur, ce sont les pleins pouvoirs patronaux !», a-t-elle complété. 

Sur le front interne, Mme Binet s'est félicitée de quelque 70.000 nouveaux syndiqués dans la foulée de la réforme des retraites et précise que «dans la dynamique d'entre-deux-tours» des élections législatives pour lesquelles le syndicat avait exceptionnellement appelé à voter pour le NFP, 3 à 4.000 personnes ont rejoint la centrale. 

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