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«Il faut dire stop» : tout savoir sur l'appel à manifester contre les violences faites aux enfants ce samedi en France

Les associations ont évoqué des «institutions en crise» dans plusieurs domaines. [ADOBE]

Dans un communiqué, une cinquantaine d'associations, de syndicats et de personnalités appellent à une mobilisation le 16 novembre contre les violences faites aux enfants et aux adolescents. Ensemble, ils militent «pour mettre en place une véritable politique publique» de protection des mineurs.

Pour les enfants et les adolescent «nous appelons la société à dire stop aux infanticides, à l’inceste, à la pédocriminalité, à l’exploitation sexuelle, aux mutilations sexuelles, aux maltraitances, au mariage forcé, à la violence éducative ordinaire, aux violences intra-familiales et institutionnelles, aux multiples discriminations et à toutes formes de violences qui leur sont faites», ont énuméré dans un communiqué une cinquantaine d'associations, de syndicats et de personnalités dont Solidaires, la Fondation pour l'Enfance ou encore le syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE). 

Dans ce sillage, ces dernières appellent à une mobilisation le 16 novembre partout sur le territoire. Des rassemblements se tiendront ainsi à Paris, à 14h et dans une dizaine d'autres villes (Marseille, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Lille...). 

«Les discours et les actes en faveur de la protection des enfants et des jeunes sont trop peu nombreux», ont écrit les auteurs du communiqué. Or, «80% des violences sexuelles en France commencent ou ont lieu avant 18 ans, cela concerne 130.000 filles et 30.000 garçons par an», ont-ils poursuivi.  

«Des institutions en crise» 

«Un enfant meurt tous les cinq jours, tué majoritairement par ses propres parents. 400.000 enfants sont victimes de violences conjugales parentales, 129 sont devenus orphelins de féminicide en 2022», ont ensuite expliqué ces associations.  

Ces dernières ont ainsi évoqué des «institutions en crise» dans plusieurs domaines : «petite enfance, éducation nationale, aide sociale à l’enfance, justice, santé», ajoutant qu’ils «n’ont ni les moyens, ni parfois les formations adéquates pour prendre en charge les nombreux enfants et ados victimes de violences». 

«Même les professionnels formés, et aux pratiques adaptées, sont conduits malgré eux, à adopter des comportements inappropriés», s'alarment-elles, jugeant «urgent» de mettre en place une «véritable politique publique» dédiée à la protection des mineurs et de débloquer «des moyens financiers conséquents». 

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