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JO 2024 : deux juges de boxe de nationalité kazakhe écartés après des soupçons de corruption

Cette polémique n’arrange pas les rapports entre le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de boxe (IBA), qui sont déjà bien fragiles. [JOEL SAGET / AFP]

Deux juges kazakhs ayant officié dans une cinquantaine de matchs de boxe des Jeux olympiques ont été évincés durant la compétition, après des soupçons de corruption, a révélé le Times. Un des ces nombreux matchs impliquait une sportive française.

A l'aube d'un nouveau scandale sportif ? Une information révélée par The Times indique que deux juges de nationalité kazakhe ont été évincés des Jeux olympiques. 

Ayant officié sur une cinquantaine de matchs de boxe – dont un impliquant une sportive française – avant d’être exclus pour les demi-finales, Alisher Altayev et Yermek Suiyenish sont tous deux accusés de présenter «un risque élevé» de corruption. 

Des tests d’intégrité avaient été réalisés après plusieurs scandales aux Jeux de Rio, et les résultats accablants révélés en 2021 par le professeur Richard McLaren. Pourtant, le CIO assure de son côté avoir fait réaliser des tests aux deux juges, qui se sont avérés rassurants. 

L’un des deux juges, Yermek Suiyenish, avait arbitré un combat le huitième des finales de -50kg, remporté par la boxeuse française Wassila Lkhadiri face à l’Irlandaise Daina Moorehouse. 

«Il faut absolument jeter un œil sur les juges et les arbitres», avait déclaré la perdante le jour du match. «Si vous avez des yeux, vous savez que chaque round était 5-0 », avait déclaré son entraîneur dans la presse irlandaise. 

Cette polémique n’arrange pas les rapports entre le Comité international olympique (CIO) et la Fédération internationale de boxe (IBA), qui sont déjà bien fragiles. Cette dernière, dirigée par un oligarque russe du Kremlin, pourrait ne pas être reconduite pour les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. 

Le patron du CIO Thomas Bach avait indiqué que la boxe ne pourrait être présente dans la compétition à venir «que si nous avons un partenaire fiable». 

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