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Mont-Blanc : les recherches reprennent pour retrouver les alpinistes disparus après l'accident

Le maire de Saint-Gervais-les-Bains a mentionné des conditions périlleuses pour les équipes de secouristes. [DENIS CHARLET / AFP]

Les recherches ont repris dans la matinée de ce mardi 6 août pour retrouver les personnes portées disparues dans l'accident mortel ayant fait un mort et quatre blessés sur le Mont-Blanc dans la nuit de dimanche à lundi. Le maire de Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie) évoque des conditions difficiles.

Des sauvetages «compliqués». Les recherches suite à l'avalanche mortelle survenue sur le Mont-Blanc dans la nuit de dimanche à lundi vont reprendre, a annoncé Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie) sur RMC, ce mardi 6 août. 

Deux alpinistes allemands de 30 et 39 ans sont notamment toujours recherchés dans le massif du Mont-Blanc, avait indiqué à l'AFP le Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) de Chamonix. 

Au total, 15 personnes sont impliquées dans cet accident, survenu aux alentours de 3h du matin dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 août après l'effondrement d'un sérac, ayant fait un mort et quatre blessés en plus de la victime.

De précdentes chutes de blocs de glace

Un sérac est un immense morceau de glace, qui a tendance à avancer vers la vallée. En cas de rupture de pente, des blocs peuvent s'en détacher : «Il ne faut pas être dessous à ce moment-là. C’est la théorie de l’instant T. C’est malheureusement ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas la première fois sur cet itinéraire qu’il y a des chutes de sérac», a-t-il poursuivi.

Le maire de Saint-Gervais-les-Bains a mentionné des conditions périlleuses pour les équipes de secouristes : «On est dans la montagne, sous une barrière de sérac. Et un autre sérac peut se détacher. Les secours peuvent aussi être mis en danger. C’est pour ça que ces sauvetages sont compliqués», a-t-il expliqué.

Les victimes étaient en pleine ascension du Mont-Blanc et avaient emprunté un chemin appelé «la voie des 3 Monts». Ils devaient donc se frayer un chemin par le Mont-Blanc du Tacul, le mont «Maudit», pour atteindre le Mont-Blanc. Le passage par cette voie est considéré plus difficile que la voie «classique» du sommet alpin.

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