Le ministre des Transports Patrice Vergriete a annoncé ce jeudi que les zones rouges, initialement interdites aux véhicules motorisés, sont dès à présent accessibles aux taxis et VTC.
Un effort vis à vis d'une profession en colère ? Le ministre des Transports Patrice Vergriete a indiqué ce jeudi avoir autorisé aux taxis et VTC l'accès aux zones rouges, soit les périmètres interdits aux véhicules motorisés autour des infrastructures sportives olympiques, dans un message posté sur X.
«Les véhicules taxis et VTC peuvent désormais accéder aux périmètres rouges des JOP sans restriction», a écrit le ministre, précisant une application faite avec le concours du préfet de police de Paris Laurent Nuñez.
Avec le prefet de police @NunezLaurent, nous avons pris la décision de faciliter la pose et la dépose des spectateurs. Les véhicules taxis et VTC peuvent désormais accéder aux périmètres rouges des JOP sans restriction.
— Patrice Vergriete (@P_Vergriete) August 1, 2024
Jusqu'à présent, ces professionnels de la route prenaient en charge, et déposaient leurs clients hors de zones rouges, où la circulation motorisée n'était permise que dans de rares exceptions hors des véhicules accrédités.
La profession excédée
Cette décision intervient dans un climat tendu. Ce jeudi, les syndicats représentants les taxis ont fait part de leur déception quant au manque d'activité, dans une lettre adressée à Patrice Vergriete.
«Les spectateurs venus pour les Jeux ne compensent pas l'impact des mesures de restrictions de circulation, de fermetures de lieux et de dissuasion de la clientèle habituelle», ont-ils indiqué, demandant des compensations financières pour les pertes occasionnées.
Les syndicats ont également demandé dans ce courrier au ministère des Transports la création d'un «fonds de compensation financière couvrant toute la période de privatisation des sites d'événements ou de l'espace public (c'est-à-dire de mars à fin octobre 2024)».
Cette date correspond au lancement des chantiers des différentes infrastructures, comme le stade de la Concorde, ce qui avait rapidement réduit de moitié les voies sur la place.
De leurs côtés, les VTC n'avaient même pas été concernés par les autorisations pour circuler sur les voies Paris 2024, à l'inverse des taxis.