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«Des extrémistes casseurs qui font n'importe quoi» : les habitants de La Rochelle oscillent entre colère et désarroi après les manifestations contre les «méga-bassines»

Au lendemain de la première grande journée de mobilisation contre les «méga-bassines», une frange radicale du mouvement a multiplié les exactions dans le centre-ville de La Rochelle (Charente-Maritime) ce samedi 20 juillet. Les habitants de la commune ont fait part au micro de CNEWS de leur agacement devant ces agissements.

Des saccages condamnés par les Rochelais. A l’occasion de la première grande journée de mobilisation contre les «méga-bassines», les 120 organisations de la «coordination anti-bassines» ont appellé samedi l’ensemble des militants à converger vers La Rochelle malgré l'arrêté du préfet de Charente-Maritime pour interdire le rassemblement.

Les manifestants les plus virulents ont multiplié les exactions dans la commune, entre dégradations, pillages et affrontements avec les forces de l’ordre. Cette attitude a été vivement condamné par les Rochelais, qui n’ont pu que constater l’ampleur des dégâts réalisés. 

«C’est dommage parce qu’ils empêchent les vraies revendications d’exister et c’est dommage car ça pourrit tout», a estimé un riverain au micro de CNEWS.

«C’est devenu une violence banalisée. Tout le monde banalise ça parce qu’on vit dans une époque où il n’y a plus de barrière. Maintenant, c’est à celui qui va frapper ou caillasser le plus de flics… C’est dommage…», a témoigné un Rochelais.

«Je suis contre cette violence-là. Cela ne sert absolument à rien. Ce sont des casseurs extrémistes qui font n’importe quoi…», a conclu un dernier passant interrogé à notre micro.

Au moins six personnes interpellées

Le procureur de Charente-Maritime a dressé un premier bilan ce dimanche : un gendarme a été blessé par brulure et cinq manifestants ont été pris en charge par ambulance en raison de blessures légères.

Plusieurs commerces du centre-ville ont été dégradés ou pillés, tandis que des abris bus et des panneaux publicitaires ont été détruits. Un Ehpad de la ville a même été envahi par certains manifestants.

Au total, six personnes ont été placés en garde à vue à l’issue de cette journée de violence à La Rochelle, selon une information relayée par le parquet au service police-justice de CNEWS.

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