La CGT Cheminots a appelé à la mobilisation ce jeudi 18 juillet. Elle exige «le respect» des résultats des élections législatives dans le contexte de la nomination prochaine d'un nouveau gouvernement.
«Les résultats des élections doivent être entendus et appliqués», selon la CGT Cheminots. Alors que le nom du prochain Premier ministre n'est toujours pas connu, le syndicat appelle à la mobilisation ce jeudi 18 juillet, jour d'ouverture de la nouvelle mandature de l'Assemblée nationale.
Dans un premier temps, le syndicat avait appelé à des rassemblements «devant les préfectures» en province et «à proximité de l'Assemblée nationale» au sein de la capitale. Le lieu de rendez-vous parisien a toutefois été changé et les manifestants sont désormais invités à se rejoindre à 12h, place de la République. Cette mobilisation a reçu le soutien de la secrétaire générale de la CGT elle-même, Sophie Binet.
Le 10 juillet dernier, peu après le second tour des élections législatives, la CGT Cheminots exigeait déjà «la mise en place d'un gouvernement issu du Nouveau Front populaire (NFP)». Dans un communiqué publié ce mercredi, le syndicat ajoute que le camp présidentiel a été «sévèrement sanctionné» lors du scrutin «pour sa politique économique et sociale et son autoritarisme».
Maintenir la «pression populaire»
Selon la formation, le NFP est arrivé en tête grâce à «la mobilisation populaire» et «une large majorité d'électeurs et d'électrices ont clairement exprimé leur refus de donner les clés du pays à l'extrême droite».
En appelant à la mobilisation ce jeudi, la CGT Cheminots dit vouloir maintenir cette «pression populaire» et faire entendre ses revendications, reprises selon elle pour une «large partie» dans le programme du Nouveau Front populaire.
Il est notamment question de «l'augmentation des salaires et des pensions», de «l'indexation des salaires sur les prix» ou encore de «l'investissement dans nos services publics sur tous les territoires». Le syndicat demande également «l'abrogation de la réforme des retraites et celle de l'assurance chômage», ainsi que «la réindustrialisation du pays pour répondre au défi environnemental».