Le camp militaire «Alain-Mimoun» qui accueillera 4.500 soldats sur la pelouse de Reuilly cet été à Paris (12e arrondissement) est inauguré ce vendredi, à vingt-et-un jours de l'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Un emplacement stratégique pour intervenir plus facilement et rapidement dans la capitale. Le camp militaire «Alain-Mimoun», médaillé d'or français en 1956 lors du marathon des Jeux olympiques d'été à Melbourne (Australie) et dont l'installation a commencé depuis près de deux mois sur la pelouse de Reuilly à Paris (12e arrondissement), va être inauguré ce vendredi.
En présence du ministre des Armées Sébastien Lecornu, la délégation officielle découvrira ainsi l’organisation du camp où seront hébergés 4.500 soldats mobilisables durant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Un espace bien équipé
«Jadis, on construisait un camp de toile. En 2024, c'est une construction en dur avec des aménagements inimaginables il y a cinquante ans : le wifi, la climatisation, un standard quasiment supérieur à ceux de nos déploiements sur les théâtres d'opérations extérieures. C'est indispensable pour assurer la capacité des soldats à tenir», expliquait Denis Lesaffre, de l'Economat des armées début juin. Ces derniers seront mobilisables en une trentaine de minutes sur le terrain en cas d'urgence.
Des chambres pouvant accueillir 18 soldats, ainsi que des sanitaires raccordés au réseau parisien, une salle de musculation et trois buvettes ont été fabriqués et seront mis à disposition des militaires, qui auront pour principale mission cet été la surveillance et l'encadrement des Jeux alors que Paris s'apprête à accueillir pas moins de 15 millions de visiteurs.
Au total, 18.000 militaires doivent participer à la sécurité des JO (26 juillet-11 août), en appui des 45.000 forces de sécurité intérieure, police et gendarmerie. Quant aux besoins en agents de sécurité privée, ils oscillent entre 18.000 et 22.000 par jour d'épreuve.