Ce jeudi 4 juillet au Royaume-Uni, le parti travailliste a remporté une victoire sans appel aux élections législatives, mettant ainsi fin à 14 ans de pouvoir conservateur et ouvrant les portes de Downing Street à leur chef Keir Starmer.
Une victoire écrasante. Ce jeudi soir, lors des élections législatives britanniques, le parti des travaillistes (centre-gauche) a remporté la majorité des sièges, mettant ainsi fin à 14 ans de pouvoir conservateur au Royaume-Uni.
Selon les derniers résultats tombés, le Labour aurait sécurisé 410 sièges (sur 650), soit davantage que les 326 lui étant nécessaires pour obtenir la majorité absolue à la Chambre des Communes. Ces excellents résultats vont permettre aux travaillistes de former seuls leur futur gouvernement.
À la tête de ce dernier, devrait se placer le chef du Labour, Keir Starmer, qui a promis un «renouveau national» pour le pays, ajoutant néanmoins, «je ne vous promets pas que cela sera facile».
La droite dure entre au Parlement
Réélu député dans sa circonscription de Richmond, l’actuel Premier ministre, Rishi Sunak, a reconnu la défaite du camp des conservateurs. «Le parti travailliste a gagné ces élections législatives. Les Britanniques ont rendu un verdict clair ce soir (...) et j'assume la responsabilité» de cette défaite, a-t-il déclaré.
Avec 113 sièges obtenus, pour le moment, soit 247 de moins que lors du dernier scrutin, les conservateurs sont en passe de signer leur pire résultat depuis le début du XXe siècle.
Outre les excellents résultats du Labour, ces élections législatives ont été marquées par l’entrée historique de la droite dure au Parlement britannique. Nigel Farage a réussi son pari après huit tentatives, en étant enfin élu député ainsi que trois autres membres de son parti anti-immigration Reform UK.
«C'est le premier pas de quelque chose qui va tous vous abasourdir. Mon plan est de construire un mouvement national massif au cours des prochaines années», a déclaré le député britannique fraîchement élu.