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Élections législatives 2024 : un assesseur niçois interpellé, suspecté d'avoir tenté d'empêcher l'ouverture d'un bureau de vote et frappé son président

A la suite des faits, Christian Estrosi, a annoncé «renforcer encore la protection des abords des bureaux de vote». [Geoffroy VAN DER HASSELT/AFP]

Alors que le premier tour des législatives se tient ce dimanche, le maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé l’interpellation d’un assesseur dans la matinée, suspecté d'avoir «tenté d’empêcher l’ouverture» d'un bureau de vote «avant d’asséner un coup de poing à son président».

Une agression que Christian Estrosi dénonce avec «la plus grande fermeté». Quelques heures après l’ouverture des bureaux de vote à l’occasion des législatives, le maire de Nice (Alpes-Maritimes) a annoncé l'agression physique d’un président de bureau de vote.  

Selon un tweet publié par l'édile ce dimanche 30 juin, ce dernier qui opérait à l’école des Baumettes (Nice) a reçu un coup de poing d'un assesseur désigné par Eric Ciotti qui «a tenté d’empêcher l’ouverture du bureau». Selon l'auteur de l'agression, toutes les obligations du code électoral n'étaient pas respectées.

L’élu a également dénoncé cet incident «avec la plus grande fermeté». Il a depuis indiqué que l’agresseur présumé avait été interpellé.  

Sécurité accrue 

«Partout je fais renforcer encore la protection des abords des bureaux de vote», a ensuite déclaré sur X Christian Estrosi. De son côté, Eric Ciotti a condamné cet acte. «C'est une attitude totalement inappropriée que je condamne totalement», a-t-il déclaré à la presse.

«C'est un comportement naturellement individuel qui n'a absolument pas sa place dans un grand rendez-vous démocratique qui doit être paisible et serein», a-t-il ajouté. Son équipe de campagne a évoqué plutôt une «bousculade» mais a immédiatement apporté son soutien à la victime. Une enquête préliminaire pour «violences sur personne chargée d'une mission de service public et outrages sur fonctionnaires de police» a été ouverte.

Cette agression intervient alors que politiques et commerçants craignent des débordements en raison du scrutin. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, avait d’ailleurs annoncé sur CNEWS que «des notes du service de renseignement évoquent de possibles troubles à l'ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet». Il avait également appelé les préfets à la plus grande vigilance ce jeudi 27 juin. 

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