Des violences urbaines ont eu lieu les jeudi 27 et vendredi 28 juin au soir, dans le quartier Jean Monnet de Cholet (Maine-et-Loire), a indiqué le préfet de Maine-et-Loire à CNEWS. Si les forces de l’ordre ont été la cible de tirs de mortiers et de jets de projectiles, il n’y a eu aucun blessé. Ces émeutes interviennent un an après la mort de Nahel.
Six voitures incendiées, tirs de mortiers et jets de pierres sur les forces de l'ordre : le quartier Jean-Monnet de Cholet a connu deux nuits de violences urbaines intenses.
Jeudi soir, dans le quartier sensible de cette ville de 53.000 habitants, plusieurs individus ont tiré des mortiers d'artifice en début de soirée. Vers 21h30, la police municipale et nationale a été ciblée par des jets de pierres «par une quarantaine d'individus», selon la même source.
Deux nuits sous haute tension
Aux alentours de 1h du matin, un nouvel assaut a eu lieu lors d'un incendie dans un bâtiment désaffecté. Pompiers et policiers ont essuyé des projectiles, contraignant les forces de l'ordre à disperser les agresseurs.
Le préfet Philippe Chopin a expliqué sur X que la présence de la police nationale avait été renforcée depuis vendredi «pour rétablir l'ordre et la tranquillité dans le quartier Jean Monnet».
La mort de Nahel attribuée à ces violences
«Il y a parfois quelques tensions dans ce quartier, mais ces deux dernières nuits, les incidents ont été plus graves, nécessitant l'envoi de renforts d'Angers et de Nantes», a indiqué samedi le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix (divers droite).
Il attribue ces violences au «triste anniversaire de l'affaire Nahel et des émeutes qui ont suivi». Il évoque une trentaine d'individus, «généralement mineurs», à l'origine des troubles, précisant que la situation reste circonscrite au quartier Jean-Monnet.
La police a dû employer la force pour disperser les agresseurs lors des deux dernières nuits. La présence de la police nationale à Cholet est renforcée depuis le 28 juin pour rétablir l'ordre et la tranquillité.