La dégradation du drapeau israélien peint sur le plus grand escalier de Nantes, et qui a entièrement été nettoyé ce mercredi 24 avril, a suscité l'indignation. C'est «un message qui appelle à la haine des juifs», a commenté ce jeudi sur CNEWS Sarah Aizenman, porte-parole du collectif «Nous vivrons».
Les équipes anti-tags de la métropole nantaise ont été déployées ce mercredi 24 avril afin d’effacer les 2 drapeaux, israélien et palestinien, des marches de la butte Sainte-Anne, le plus grand escalier de la ville.
La veille, les deux drapeaux peints cohabitaient après que le collectif «Nous Vivrons» soit venu depuis Paris peindre le drapeau israélien à côté du drapeau palestinien, laissé intact par la mairie. Mais l'emblème israélien a été recouvert de peinture rouge ce mardi.
Un escalier qui provoque la discorde au sein de la ville
«Le message est bien plus violent qu'une dégradation, comme l'a souligné la mairie de Nantes. C'est un message qui appelle à la haine des juifs. On attend une condamnation ferme de la mairie de Nantes sur les actes odieux qui ont été commis en pleine journée et qui ne constituent pas une simple dégradation d'une œuvre artistique en centre-ville», a estimé Sarah Aizenman, porte-parole du collectif.
Victoire ! L’escalier de la discorde a été nettoyé (intégralement)
Depuis le début, la position de la Ville de #Nantes était intenable.
Ne laissons pas importer dans l’espace public les conflits extérieurs. Nous avons déjà assez à faire pour recoudre le tissu social.#chombart26 https://t.co/ekUr9oSvpl— Foulques Chombart de Lauwe (@Foulques44) April 24, 2024
Du côté de la municipalité, on estime qu’à partir du moment où il y a eu des dégradations, il est logique qu’on efface tout, tandis que l'opposition municipale, de droite, se félicite que l'escalier de la discorde ait été nettoyé.