Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, a annoncé ce mardi sur CNEWS «une augmentation de 25% du tarif de l'acte d'IVG que ce soit par voie médicamenteuse ou chirurgicale».
Après les discours, les premières mesures. Ce mardi 5 mars, Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, était l'invité de La Grande interview. Il a annoncé une «augmentation de 25% du tarif de l’acte d'IVG que ce soit par voie médicamenteuse ou chirurgicale».
En effet, ce lundi 4 mars, l’IVG a été inscrite dans la Constitution, assurant ainsi ce droit à toutes les femmes françaises. «Un pas majeur» comme l’a rappelé le ministre de la Santé, qui s’est cependant penché sur la question de l’accès de cette pratique dans de bonnes conditions de sécurité.
Une demande de la profession
Si depuis l’année 2022, le délai de recours à l’IVG a été rallongé et la pratique de la téléconsultation pour obtenir une ordonnance mise en place, représentant ainsi de premières avancées, un arrêté a été signé pour continuer dans cette voie en augmentant de 25 % l’accès à cet acte. Celui-ci n’avait pas été rehaussé depuis 2016. Il s’agit là d’une réponse aux demandes des sage-femmes, ainsi que de «l’ensemble des soignants qui pratiquent cet acte», a souligné Frédéric Valletoux.
Depuis 2016, les sage-femmes sont habilitées à pratiquer la voie médicamenteuse et peuvent aussi pratiquer l’IVG instrumentale. Une pratique qui leur est autorisée depuis un décret du 16 décembre 2023, jusque-là, réservée aux médecins. L’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution devrait donc ouvrir davantage la porte à d'autres avancées.
Une grande victoire également pour toutes les associations féministes, qui ont grandement salué cette inscription symbolique, actée par les parlementaires réunis en Congrès à Versailles ce lundi. Elles aussi réclamaient un meilleur accès à l’IVG et plus de moyens dédiés, considérant ainsi cela comme une «première étape».