Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé ce mercredi se battre pour la construction de plusieurs milliers de logements, afin de répondre à l’urgence de la crise du logement en France.
L’urgence pour le logement en France a été décrétée ce mercredi, a déclaré Gabriel Attal, s'exprimant aux côtés du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et du nouveau ministre délégué au Logement, Guillaume Kasbarian. Lors d'une visite de chantier à Villejuif (Val-de-Marne), le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé la volonté du gouvernement français de résoudre la crise du logement dans le pays.
«Nous allons nous battre centimètre par centimètre, mètre carré par mètre carré pour aller chercher du logement pour les Français. Nous allons aller chercher tous les logements possibles avec les dents», a-t-il déclaré.
30.000 logements d’ici 3 ans
L'objectif affiché est de produire des résultats concrets et tangibles dans les trois ans à venir. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le gouvernement a identifié 22 «territoires engagés pour le Logement», qui devront s'engager à construire environ 1.500 logements chacun d'ici à trois ans, soit un total de 30.000 logements.
Parmi ces territoires figurent des villes telles que Villejuif, Dunkerque, Dieppe, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Saint-Malo, Ferney-Voltaire et Biarritz. Pour faciliter la construction, le Premier ministre a évoqué la surélévation des bâtiments, notamment en ville, ainsi que la simplification des procédures pour les propriétaires de maisons individuelles qui souhaitent construire un logement supplémentaire sur leur terrain.
Différentes mesures esquissées
D'autres mesures ont également été esquissées, telles que la facilitation de la transformation de bureaux en logements ou la création de permis de construire réversibles dans les années à venir.
M. Attal souhaite également le doublement de la production de logements locatifs intermédiaires, proposés à des tarifs réglementés mais plus élevés qu'en logement social, «dans les années qui viennent d’ici la fin du quinquennat». Un objectif déjà évoqué par Élisabeth Borne en novembre.
Cette offensive du gouvernement français intervient dans un contexte où la crise du logement est devenue une préoccupation majeure, avec des prix de l'immobilier en hausse constante et une pénurie de logements dans de nombreuses régions du pays.