Cet été encore, certaines collectivités ont été obligées de fermer les piscines publiques en raison de contraintes budgétaires.
Une décision drastique. Malgré des températures caniculaires, des communes ont fait le choix de ne pas ouvrir les portes des piscines par manque de moyens financiers.
La hausse des coûts énergétiques, les investissements nécessaires pour rénover les piscines, ainsi que les difficultés à recruter des maîtres nageurs sont autant de facteurs qui ont motivé cette action.
«Des choix douleureux»
À Villepreux, dans les Yvelines, les habitants ont exprimé leur déception face à la fermeture de la piscine de la ville : «Ils auraient dû la laisser ouverte pour les familles qui n’ont pas les moyens de se déplacer» ont déclaré des passants au micro de CNEWS.
La municipalité assume «des choix douleureux», mais qu’elle est «amenée à faire». En effet, la crise énergétique aurait dû se traduire par une multiplication par trois du prix d'entrée de la piscine. Une alternative que les élus locaux ont catégoriquement rejeté : «Une piscine municipale à 15 euros, ça n’a plus de sens» ont-ils souligné.
Dès lors, la fermeture de la piscine semble être une option logique pour la ville, qui n’a pas souhaité alourdir la charge financière des habitants. Au lieu de cela, ils sont invités à la piscine intercommunale de Clayes-sous-Bois, à quelques kilomètres de Villepreux, pour piquer une tête.