Alors que cette première nuit des festivités du 14-Juillet a été globalement très calme, une école de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) a été brûlée dans la nuit. Le maire Serge de Carli, en plein «ras-le-bol», invite le chef de l'État à venir sur place.
Les actes de dégradations ne sont toujours pas du passé. En témoigne l'incendie provoqué dans une école de la commune de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juillet. Le maire Serge de Carli (PCF) est en plein «ras-le-bol» et souhaite que le président Emmanuel Macron vienne sur sa commune.
«On n'en peut plus, ça fait 10 jours que la ville est en souffrance», s'est attristé l'édile. «Il y a eu le centre pour autistes incendié, la maison médicale, la maternelle attaquée, le collège attaqué, la buvette et le club house du club de foot qui sont partis en fumée, la mairie saccagée, et l'école aujourd'hui... C'est insupportable, il n'y a pas de mots», a-t-il énuméré.
Au total, ce sont 50 mètres carrés de l'école qui ont été touchés par l'incident. La préfecture de Meurthe-et-Moselle précise qu'il n'y a eu aucune interpellation liée à cet acte de malveillance.
Serge de Carli a écrit au président de la République. Il espère la venue d'Emmanuel Macron pour qu'il «se rende compte de ce qui se passe ici, sur un territoire que je considère oublié». Avant de poursuivre : «Les services publics se délitent, il manque un tiers des effectifs de police sur le territoire de la commune, La Poste est fermée, les transports ne vont pas bien, les services médicaux ne vont pas bien.»
L'incendie de l'école de Mont-Saint-Martin est le «seul incident» de la nuit dans le département. Sur le reste de la France, le ministère de l'Intérieur a relevé moins de 100 interpellations et un nombre de voitures incendiées en «baisse de 33%».