Durant la matinée de ce 14-Juillet, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est réjouit d'une «baisse» des dégradations pour la première nuit de Fête nationale. Près de 45.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés sur l'ensemble du territoire.
Vers la fin des nuits d'émeutes en France. Après une accalmie continue depuis une dizaine de jours, la nuit du 13 au 14 juillet a été «relativement calme» sur l'ensemble du territoire, a soutenu le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ce vendredi.
Merci aux forces de l’ordre et services de secours mobilisés cette nuit. Grâce à leur engagement massif, les fêtes populaires ont pu se dérouler normalement partout en France et nous constatons une baisse des dégradations par rapport à 2022.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 14, 2023
«Les fêtes populaires ont pu se dérouler normalement partout en France et nous constatons une baisse des dégradations par rapport à 2022» a-t-il déclaré sur Twitter, tout en remerciant les forces de l'ordre pour leur «engagement».
Moins d'une centaine d'interpellations
Selon un premier bilan défini à 7h par le ministère de l'Intérieur, 218 véhicules ont été incendiés cette nuit, contre 326 l'an passé. «Une baisse de 33%», souligne la communication de la place Beauvau. On dénombre également 97 personnes interpellées dans la nuit et trois policiers blessés, contre 34 en 2022.
«23 usages d'artifices» ont visé les forces de l'ordre cette année, contre 180 l'an dernier, signe d'un retour au calme très prononcé. De même, 2.313 mortiers d'artifice ont été saisis cette nuit. Au total, 19 personnes ont été arrêtées dans ce cadre, sachant qu'un arrêté interdisait leur port, achat ou vente jusqu'au 15 juillet pour les particuliers.
Ce bilan plutôt positif met en évidence l'efficacité du «dispositif exceptionnel» présenté par Gérald Darmanin ce mercredi 12 juillet. 45.000 policiers et gendarmes, dont des équipes du Raid, de la BRI et du GIGN, étaient mobilisés. Un déploiement semblable à celui mis en place durant les nuits d'émeutes faisant suite à la mort du jeune Nahel.