«Des dealers ont demandé aux émeutiers de cesser les violences pour pouvoir reprendre le trafic de drogue», affirme ce mercredi à CNEWS un syndicaliste policier.
«Ils ne pouvaient plus travailler». Alors que les violences urbaines ont embrasé la France à la suite de la mort de Nahel, la situation semble revenir au calme. D’après Rudy Manna, porte-parole du syndicat policier Alliance Sud, cette accalmie est le résultat d’un travail «mieux organisé» des forces de l’ordre.
Les narco-trafiquants n’y seraient, eux aussi, pas pour rien. En effet, l’intérêt des dealers aurait rejoint celui de l’État. Et pour cause, la forte présence de la police dans les rues - qui rend plus difficile l’écoulement de la marchandise - aurait entraîné une baisse des clients et donc du chiffre d’affaires des trafiquants.
«En gros, les trafiquants de stupéfiants sont des gens pragmatiques, ce sont des commerçants, certes illégaux, mais des commerçants quand même. Et comme les commerçants, ils n'aiment pas voir leurs vitrines se faire casser», a de son côté expliqué à Lyon Capital, Frédéric Ploquin, spécialiste du grand banditisme.