Ce mardi 4 juillet, devant quelque 250 maires touchés par les récentes violences urbaines, Emmanuel Macron s'est dit «très prudent» sur le retour au calme, tout en jugeant que le «pic» est «passé».
Une semaine après le début des émeutes engendrées par la mort de Nahel, Emmanuel Macron veut croire à l'apaisement. «Est-ce que le retour au calme est durable ? Je serai encore très prudent pour les jours et les semaines qui viennent. Mais enfin le pic que nous avons connu dans les premiers soirs est passé», a déclaré le président de la République, mardi 4 juillet à l'Elysée, devant quelque 250 maires de villes touchées par les violences.
«C'est l'ordre durable, républicain que nous voulons tous, auquel nous allons nous atteler. C'est la priorité absolue», a-t-il ajouté, alors que 72 personnes ont été interpellées la nuit dernière.
L'ordre «durable, républicain», comme priorité
«Si vous êtes là, c'est que vous avez été victimes, parfois vous l'avez été de manière très directe et personnelle, vos familles et vos proches de manière intolérable et inqualifiable. Pour beaucoup d'entre vous aussi, vos agents municipaux ont été pris à partie et vos communes ont eu à vivre la dégradation de mairies, de commissariats, d’écoles», a expliqué Emmanuel Macron.
Lundi, le chef de l'Etat avait assuré de sa «confiance» et son «soutien» le maire de L'Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, dont le domicile a été la cible d'une violente attaque à la voiture-bélier.
«Je veux aussi remercier avec la même solennité l'ensemble de nos policiers, gendarmes et policiers municipaux, évidemment nos sapeurs-pompiers également», a conclu Emmanuel Macron, qui était allé à la rencontre des forces de l'ordre à Paris, la nuit dernière.