Le troisième passager présent dans la voiture au moment où Nahel a été tué mardi 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine) après un tir d'un policier en marge d'un contrôle routier, s'est rendu au commissariat ce lundi 3 juillet.
Un témoignage clé. Le troisième passager présent dans la voiture au moment où Nahel a été tué mardi 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine) après un tir d'un policier en marge d'un contrôle routier s'est rendu au commissariat ce lundi.
Présent à l'avant du véhicule, le jeune homme âgé de 17 ans, comme son ami Nahel, s'était livré dans les colonnes du Parisien ce vendredi. Il a notamment expliqué avoir «pris la fuite du véhicule par peur de la police», avant de retourner à l'appartement de sa mère. «Il n’était pas net, complètement affolé. Il ne faut pas oublier qu’il n’a que 17 ans», a justifié cette dernière, rappelant que son fils «était avant tout une victime».
L'individu présent à l'avant du véhicule au moment du tir s'était rendu chez son père à Marseille (Bouches-du-Rhône), avant de revenir chez sa mère à Nanterre, afin d'assister à la cérémonie religieuse et aux obsèques de son ami d'enfance, ce samedi 1er juillet.
«Son pied s'est enlevé du frein»
Le passager de la Mercedes jaune a confirmé, par la voix de sa mère, qu'il livrerait sa version des faits aux policiers, ce lundi 3 juillet. Selon ses dires, Nahel aurait reçu plusieurs «coups de crosse» de la part du policier motard, et «était un peu sonné». Il poursuit en indiquant que le pied de son ami tué «s'était enlevé de la pédale de frein», déclenchant le redémarrage de celle-ci, avant qu'il ne soit visé par un tir du policier, qui lui sera fatal.
Le mère du jeune homme de 17 ans a fait savoir au Parisien qu'elle avait contacté un avocat afin de se constituer partie civile dans cette affaire.