Trois hommes, soupçonnés d'avoir agressé lundi soir à Amiens (Somme) Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, ont été placés en détention provisoire ce mercredi 17 mai après le renvoi, à la demande de leur défense, de l'audience où ils devaient être jugés en comparution immédiate. Leur procès se déroulera le 5 juin prochain.
Trois hommes soupçonnés d’avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron lundi à Amiens (Somme), ont été placés en détention provisoire jusqu'à leur procès, renvoyé au mercredi au 5 juin.
Âgés de 20, 22 et 34 ans, ils devaient initialement être jugés en comparution immédiate, notamment pour violences en réunion, mais leurs avocats ont demandé plus de temps pour assurer leur défense.
Les trois prévenus ont déjà été condamnés pour des faits de violences. Le procureur, Jean-Philippe Vicentini, a ainsi requis et obtenu leur placement en détention provisoire, en raison, selon le président du tribunal, «du risque de réitération des faits».
Une adolescente de 16 ans est également poursuivie dans cette affaire, mais elle doit être présentée à un juge des enfants.
Des côtes cassées et plusieurs jours d’ITT pour la victime
Les faits ont eu lieu peu après une interview d'Emmanuel Macron au 20H de TF1 ce lundi. Le petit-neveu de la Première dame rentrait à son domicile, situé au-dessus de la chocolaterie familiale, bien connue de la population, quand il a été «reconnu», pris à partie, puis molesté par plusieurs personnes qui participaient à une manifestation non déclarée, a décrit son père.
Ce dernier a d'ailleurs déploré qu'en dépit de l'absence «de tout lien financier» entre la chocolaterie Trogneux et le couple présidentiel, les établissements de cette marque dans les Hauts-de-France soient régulièrement visés en marge de manifestations depuis l'arrivée au pouvoir du chef de l'État.
La victime souffre notamment «d'une ou deux côtes cassées», de «doigts foulés» et «présentait au scanner un hématome», selon son père Jean-Alexandre. De source policière, il a reçu quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT).
En réaction à cette agression, Brigitte Macron s'est indignée mardi de «la lâcheté» des auteurs de l'agression de son petit-neveu. Depuis Reyjkavik, en Islande, le chef de l’Etat a lui dénoncé «des actes insupportables et inqualifiables».