Le Conseil constitutionnel a rejeté ce mercredi 3 mai la deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP) soumise par la gauche, pour contrer la réforme des retraites.
Les Sages se sont à nouveau prononcés. Alors que le Conseil constitutionnel avait déjà rejeté une première demande de référendum d’initiative partagée (RIP) le 20 mars dernier pour contrer l’adoption de la réforme des retraites, une deuxième requête, déposée par la gauche, a également subi le même sort ce mercredi.
Décision n°2023-5 RIP du 3 mai 2023
Proposition de loi visant à interdire un âge légal de départ à la retraite supérieur à 62 ans
[Non conformité]
https://t.co/JX9qk1kV7W pic.twitter.com/SGeQ0loJRb— Conseil constit (@Conseil_constit) May 3, 2023
Cette demande de deuxième RIP, déposée le 13 avril dernier dans le but d’anticiper le rejet de la première, introduisait une mesure visant à assurer le financement du système des retraites en relevant le taux de la CSG à 19,2% pour certains revenus.
Des violences à craindre ?
Après les violences du 1er mai, journée de mobilisation contre la réforme des retraites, un dispositif de haute sécurité a été mis en place en prévision de débordements ce mercredi.
Néanmoins, à l’initiative de la CGT, un rassemblement a été initié en fin d’après-midi sur la place du Louvre dans le 1er arrondissement de Paris. Autorisée par la préfecture de police de Paris, ce n’est pas cette manifestation que redoutent les forces de l’ordre.
En effet, c’est bel et bien la crainte des cortèges sauvages qui persiste. Avec un total de 540 personnes interpellées en France, dont 305 à Paris, lors des manifestations du 1er mai, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, et 406 policiers et gendarmes blessés, il pourrait également y avoir des débordements dans la soirée.