Au moins 406 policiers et gendarmes ont été blessés lundi en France, dont 305 à Paris, lors des manifestations du 1er-Mai, a indiqué ce mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur BFMTV.
Des violences «fermement condamnées». Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé, ce mardi, sur BFMTV que 406 policiers et gendarmes ont été blessés ce lundi, en marge des manifestations du 1er-Mai.
Sur ces policiers et gendarmes blessés, un membre d'une «compagnie d'intervention» a été blessé «gravement» par un cocktail molotov. «Il a le visage et les bras brûlés, son pronostic vital n'est pas engagé», a précisé Gérald Darmanin qui s'est aussi exprimé à la préfecture de police de Paris lundi soir.
Le parquet de Paris a d'ailleurs annoncé l'ouverture d'une enquête de flagrance pour «tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique», a-t-elle fait savoir, tandis que le ministre de l'Intérieur a appelé à «des sanctions fermes contre ceux qui s'en sont pris aux policiers et aux gendarmes et aux biens publics».
«Il n'est absolument pas normal qu'en République, des policiers, des gendarmes et des pompiers soient pris à partie», a dénoncé le ministre de l'Intérieur, qui a expliqué que ce niveau de violence «était extrêmement rare».
540 personnes ont été interpellées en France, dont 305 à Paris. Enfin, 61 manifestants ont été blessés, dont près de la moitié dans la capitale.