Le nom du successeur de Philippe Martinez doit être connu ce vendredi 31 mars au dernier jour du congrès de la CGT, qui se tient à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Trois candidats sont en lice, dont Céline Verzeletti.
Philippe Martinez s'apprête à passer le flambeau. Trois candidats émergent pour succéder au patron de la deuxième organisation syndicale du pays : Marie Buisson, Olivier Mateu et Céline Verzeletti.
Cette dernière s'est dite «disponible», mardi 28 mars, pour prendre la tête d'une CGT «beaucoup plus offensive», alors que se tient depuis lundi et jusqu'a ce vendredi 31 mars, le 53e Congrès de la CGT qui décidera de la succession de Philippe Martinez, 61 ans.
Jeunesses communistes, PCF
Née le 7 février 1969 au Havre (Seine-Maritime), fille d'un père cheminot et militant CGT et d'une mère institutrice, Céline Verzeletti essuie quelques années difficiles, avant de passer le concours de l'Administration pénitentiaire et devenir surveillante de prison.
Elle milite également aux Jeunesses communistes et à la CGT, puis adhère au Parti communiste français, dont elle a toujours la carte, et prêche pour un rapprochement des syndicats avec la sphère politique.
Soutien de fédérations puissantes
A 54 ans, elle est co-secrétaire générale de l'Union fédérale des syndicats de l'Etat (UFSE), un ensemble réunissant environ 50.000 syndiqués. Elle est membre du bureau confédéral depuis 2015, où elle est chargée des dossiers Egalités, Libertés syndicales et Coordination des luttes.
Si Philippe Martinez appuie la candidature de Marie Buisson, celle-ci doit affronter la fronde de plusieurs fédérations, qui estiment que Céline Verzeletti serait plus à même de rassembler l'organisation. Le secrétaire général de la puissante Fédération Mines Energie, Sébastien Menesplier, a notamment apporté son soutien à Céline Verzeletti.