Selon les informations de CNEWS, le manifestant de 34 ans grièvement blessé samedi lors des affrontements avec les forces de l’ordre à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) était connu des services de police ainsi que des renseignements territoriaux. Toujours dans le coma, son pronostic vital n'était toutefois plus engagé ce mardi.
Son profil se dessine. L'homme de 34 ans placé dans le coma après avoir été touché à la trachée à Sainte-Soline samedi, lors des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, était connu des services de police pour des faits de vente de stupéfiants et recel de vol, selon nos informations.
L'homme était également connu des renseignements territoriaux pour son appartenance à la mouvance ultra gauche, pour être un «ultra jaune» et antivax.
Opération du cerveau
Touché par un projectile au niveau du cou, l'homme est toujours dans le coma mais son pronostic vital n'est plus engagé. Selon sa mère, interrogée par CNEWS, il a dû subir une opération du cerveau en raison d'une hémorragie cérébrale. «Il avait du sang dans la tête, le tir de LBD reçu dans le cou lui a fait une compression», indiquait-elle ce lundi matin.
Un premier manifestant, âgé lui de 32 ans, avait été placé dans le coma dimanche après avoir été grièvement blessé à la tête. Son pronostic vital est toujours engagé.
Le rassemblement contre les méga-bassines sur le site de Sainte-Soline a rassemblé 6.000 personnes selon les autorités, 30.000 selon les organisateurs. La manifestation a rapidement tourné à l'affrontement violent avec les forces de l'ordre.
Lors d'une conférence de presse lundi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé un «déferlement de violence inouï de la part d'individus armés, violents», dont «200 personnes connues des services de renseignement», qui «avaient pour projet de blesser ou de tuer des gendarmes».