Invitée de la matinale sur CNEWS, la porte-parole de la Gendarmerie nationale Nassima Djebli s'est exprimée sur les violents affrontements à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) entre forces de l'ordre et manifestants venus protester contre les méga-bassines. Elle s'est notamment exprimée sur le bilan des blessés et affirme que les forces de l'ordre ne s'attendaient pas ce niveau de violence, mais s'y étaient préparées.
Que ce soit dans le camp des forces de l'ordre ou des militants écologistes, au moins une cinquantaine de personnes ont été blessées lors du rassemblement contre un projet de réserve d'eau artificielle. Un niveau de violence qui a choqué un grand nombre de gendarmes déployés, ce samedi 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), comme l'a expliqué ce matin la porte-parole de la Gendarmerie nationale, Nassima Djebli.
Interrogée sur la préparation des gendarmes, la porte-parole a expliqué que les gendarmes étaient à la fois «équipés et entraînés». «Ils se sont préparés, il y a eu une planification opérationnelle justement depuis les événements d'octobre pour se préparer».
«Et s'agissant du niveau de violence, on s'y attendait, mais on espérait qu'il ne soit pas à ce niveau-là», a précisé Nassima Djebli, ajoutant que «c'est pour cela que beaucoup de rappels ont été faits, que ce soit par le procureur de la République, par madame la préfète des Deux-Sèvres ou par des arrêtés pris pour dissuader, mais le niveau de violence a été celui que l'on imaginait». «On ne s'attendait pas ce niveau de violence, mais on y était préparé», a-t-elle conclu.
Au total, quarante-sept militaires ont été blessés. Les deux gendarmes qui étaient en urgence absolue sont désormais en urgence relative. Côté manifestants, sept blessés ont été recensés, dont un a toujours son pronostic vital engagé. Quinze personnes ont été interpellées et douze ont été placées en garde à vue.