Un deuxième homme, âgé de 34 ans, a été placé dans le coma ce lundi 27 mars après avoir été touché à la trachée samedi lors des affrontements entre la police et les manifestants à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Son pronostic vital n'était toutefois plus engagé ce mardi.
Son état de santé était extrêmement préoccupant. Placé dans le coma lundi 27 mars, le pronostic vital de l'homme de 34 ans, touché à la trachée samedi lors des affrontements entre la police et les manifestants à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), n'était plus engagé ce mardi.
La mère du trentenaire hospitalisé avait donné des précisions sur l’état de santé de son fils. «J’ai téléphoné à l’hôpital de Poitiers, il venait d’arriver. A l’heure actuelle, ils sont en train de l’opérer du cerveau car il a fait une hémorragie cérébrale. Il avait du sang dans la tête, le tir de LBD reçu dans le cou lui a fait une compression et ils ont été obligés de l’opérer», avait témoigné Nathalie au micro de CNEWS.
Selon nos informations, cet homme est connu de la police pour des faits de vente de stupéfiants, de recel de vol. Il est également connu des renseignements territoriaux pour être issu de la mouvance d'ultra-gauche, pour être un «ultra jaune» et un antivax.
Un autre homme placé dans le coma ce week-end
Ce samedi, un autre homme âgé de 32 ans a été grièvement blessé à la tête. Placé dans le coma, il avait encore ce mardi un pronostic vital engagé.
Le parquet de Niort avait ouvert une enquête afin de comprendre les circonstances des blessures subies par le trentenaire, ainsi qu’une femme de 19 ans et un homme de 27 ans, lourdement blessés.
Au total, le parquet de Niort a dénombré sept manifestants blessés, dont trois en urgence absolue à l’hôpital. En parallèle, le dernier bilan a fait état de 47 militaires blessés.
Placés en urgence absolue, puis en urgence relative, deux gendarmes touchés dans les affrontements ont pu sortir de l'hôpital ce lundi. Deux journalistes, blessés dans les affrontements ce samedi, ont pu rentrer chez eux immédiatement après l'examen de leurs lésions.
Selon la préfecture des Deux-Sèvres, au moins 6.000 manifestants étaient présents samedi alors que les organisateurs du rassemblement ont dénombré 30.000 participants. En face, plus de 3.000 gendarmes ont été mobilisés pour défendre le site. Finalement, quinze personnes ont été interpellés et douze ont été placées en garde à vue.