La visite d'État du roi Charles III en France, prévue initialement à compter de ce dimanche 26 et jusqu'au mercredi 29 mars, a été reportée en raison du contexte sécuritaire entourant la réforme des retraites, a indiqué l'Elysée ce vendredi.
Alors que le roi d'Angleterre Charles III et son épouse la reine consort Camilla étaient attendus dès ce dimanche en France, pour la première visite d'Etat du souverain britannique depuis son accession au trône, la visite a été reportée.
Dans un communiqué publié ce vendredi matin, l’Élysée a annoncé que «compte tenu de l'annonce, hier, d'une nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites le mardi 28 mars prochain en France, la visite du Roi Charles III, initialement prévue du 26 au 29 mars sera reportée» à une date ultérieure.
La visite du roi Charles III reportée ! pic.twitter.com/awbcsMfsP0
— Gauthier Le Bret (@GauthierBret) March 24, 2023
La décision a été prise conjointement «par les gouvernements français et britannique, après un échange téléphonique entre le président de la République et le roi ce matin», afin que Charles III et son épouse puissent être accueillis «dans des conditions qui correspondent à notre relation d'amitié», a indiqué l’Élysée. De son côté, le porte-parole du Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré que cette décision avait été prise «avec l'accord de toutes les parties, après que le président de la France a demandé au gouvernement britannique de reporter la visite».
Interrogé sur le sujet ce vendredi, en visite à Bruxelles, Emmanuel Macron a déclaré : «Nous ne serions pas sérieux, et manquerions d'un certain bon sens, de proposer à sa majesté le roi et la reine consort de venir faire une visite d'Etat au milieu des manifestations», affirmant avoir été guidé par «le bon sens et l'amitié» pour prendre cette décision.
Le souverain britannique, qui devait être en visite en France de dimanche à mercredi, devait participer à une cérémonie officielle à l'Arc de Triomphe, s'adresser au Sénat et se rendre à Versailles ainsi qu'à Bordeaux. Un dispositif de sécurité avait été prévu par le ministère de l'Intérieur avec 4.000 agents de police mobilisés.