En Nouvelle-Calédonie, un Australien, âgé de 59 ans, est mort ce dimanche 19 février après une attaque de requin survenue à 150 mètres d'une plage de Nouméa, a indiqué la mairie dans un communiqué.
Un touriste australien de 59 ans a perdu la vie ce dimanche suite à la charge d'un squale au large de la plage du Château Royal. En réaction, la mairie a décidé d'interdire la baignade sur toutes les plages de Nouméa et de relancer la campagne d'abattage de requins.
La victime nageait à proximité du ponton de cette plage très fréquentée de la capitale, lorsqu'il a été mordu à plusieurs reprises par le requin.
Le quinquagénaire a été «secouru par deux plaisanciers qui se trouvaient à proximité», a indiqué Yves Dupas le procureur de la République à l'AFP.
Les secours ont constaté une importante morsure à la jambe, ainsi qu'au niveau de ses deux bras. Malgré le massage cardiaque pratiqué dès son retour sur la plage, l'homme a succombé à ses blessures.
Ouverture d'une enquête
L'attaque s'est produite alors qu'un grand nombre de personnes se trouvait à l'eau, suscitant un mouvement de panique sur la plage du Château-Royal au sud de l'agglomération. La zone a été immédiatement évacuée.
La maire de la Ville de Nouméa, Sonia Lagarde (Renaissance), a ordonné la fermeture de la grande majorité des plages de la commune et le lancement d'une campagne de captures de requins-tigre et de requins-bouledogue, conjointement avec la province Sud de Nouvelle-Calédonie.
Des drones ont également été déployés par les services municipaux, qui ont permis d'observer deux squales dans la zone, selon la police. Les opérations ont été interrompues à la tombée de la nuit et reprendront lundi matin.
Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort selon le parquet.
Trois attaques en trois semaines
Le 29 janvier déjà, une nageuse de 49 ans avait été grièvement blessée, après avoir été mordue par un squale, à une centaine de mètres au large de la même plage du Château-Royal.
Cinq jours plus tard, un surfeur avait été chargé à son tour par un requin, sans blessure cette fois-ci.
Ces trois attaques sont survenues en l'espace de trois semaines, durant lesquelles la baignade et les activités nautiques ont été interdites dix-sept jours contre seulement quatre jours d'autorisation de baignade.