«Si la France est bloquée, cela sera de la responsabilité du gouvernement», a affirmé ce jeudi Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, à propos de la volonté de l'intersyndicale de mettre la France à l'arrêt le 7 mars face au projet de réforme des retraites voulu par l'exécutif.
Le gouvernement plus que jamais sous pression ? L'appel de l'intersyndicale à une sixième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites, le 7 mars, encore plus percutante que les précédentes, a trouvé un écho favorable auprès de Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
«Je suis favorable à toutes les manifestations pacifiques qui permettent de faire comprendre au gouvernement que l'immense majorité des Français sont opposés à cette réforme. Et nous avons besoin, nous députés, de ce soutien de la rue (...).» a-t-elle dit sur RTL ce jeudi, ajoutant qu'en cas de blocage d'une partie de la France le 7 mars prochain, cela serait «de la responsabilité du gouvernement».
Réforme des #retraites : "Si la France est bloquée, cela sera de la responsabilité du gouvernement"@MLP_officiel invitée de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/gWCPQPK8ql
— RTL France (@RTLFrance) February 16, 2023
La perspective de voir le pays à l'arrêt ce jour-là, si le gouvernement ne renonce pas à son projet, commence à se dessiner peu à peu.
Les syndicats de l'éducation ont appelé mercredi les enseignants à se mobiliser en «fermant totalement les écoles, collèges, lycées et services». De son côté, la CGT a appelé les éboueurs à la grève reconductible à partir du 7 mars.