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Abrogation de la réforme des retraites : «Nous réussirons à abroger ce vol de deux ans de vie des Français», avertit Mathilde Panot

La France insoumise défendra l'abrogation de la réforme des retraites ce jeudi à l'occasion de sa niche parlementaire. [JULIEN DE ROSA / AFP]

La présidente des députés de La France insoumise à l’Assemblée nationale Mathilde Panot a assuré ce mardi sa volonté de faire abroger la réforme des retraites ce jeudi à l’occasion de la niche parlementaire de son groupe au Palais-Bourbon.

Une détermination qui ne faiblit pas. Ce jeudi, La France insoumise défendra, à l’occasion de sa niche parlementaire à l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites.

Adopté en commission quelques jours plus tôt, ce texte vise à supprimer la récente réforme repoussant à 64 ans l’âge de départ à la retraite. Si celui-ci n’a en réalité que peu de chances d’aboutir, la présidente des députés LFI ne semble pas se résigner pour autant. «Peu importe le scénario, que ce soit jeudi ou plus tard, nous réussirons à abroger ce vol de deux ans de vie des Français», a promis Mathilde Panot ce mardi lors d’une conférence de presse.

«La Macronie a craqué»

Alors que l’étude de ce texte risque de prendre une grande partie de la journée de jeudi, le député Ugo Bernalicis, qui défendra la proposition pour La France insoumise a déploré la volonté de «blocage» des élus du groupe «Ensemble pour la République», déplorant le dépôt de «milliers d’amendements».

«La Macronie a craqué, a-t-il considéré. Ils sont minoritaires à l’Assemblée nationale et décident de se lancer dans l’obstruction», a analysé le parlementaire auteur récemment de la proposition de loi visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme du Code pénal.

Pour rappel, le texte qui sera défendu dans l’Hémicycle touche non seulement à l'âge de départ mais également à la durée de cotisation: celle-ci est ramenée de 43 à 42 annuités, ce qui revient à abroger également la réforme portée en 2013 par la ministre socialiste Marisol Touraine pendant le quinquennat de François Hollande.

Les socialistes, qui auraient préféré conserver cette réforme de 2013, ont décidé d'approuver le texte global malgré tout.

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