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Vaccins contre le Covid-19 : voici les personnes qui pourraient être concernées prochainement

Il serait possible de se faire vacciner un fois par an comme au Royaume-Uni, contre le Covid-19 et conjointement avec celui de la grippe. [BAY ISMOYO / AFP]

La Haute autorité de Santé (HAS) doit formuler de nouvelles recommandations d’ici à la fin du mois de février, notamment sur la possible instauration d’une dose annuelle de vaccin contre le Covid-19.

Les mêmes recommandations que pour la grippe. C’est ce que pourrait annoncer la Haute autorité de Santé (HAS) d’ici à la fin du mois de février, en instaurant une dose annuelle de vaccin contre le Covid-19. Mais qui serait concerné ? 

D’après une information du Parisien, la HAS s'apprêterait en effet à formuler de nouvelles recommandations vaccinales, ne concernant que certaines catégories de population pour le moment, notamment les personnes immunodéprimées ou particulièrement vulnérables face au virus.

«Nous n'allons probablement pas proposer de nouvelle vaccination pour la population générale : on restera davantage sur un schéma vaccinal annuel qui va concerner les populations à risque». 

Un vaccin comme celui de la grippe 

En effet, la situation sanitaire en France est plutôt rassurante avec seulement 5.000 contaminations par jour, contre 13.000 patients hospitalisés. Une situation si propice que la Direction générale de la Santé a décidé d'alléger les mesures de restriction le 1er février dernier. 

Désormais, les personnes testées positives au virus ne sont plus dans l’obligation de s’isoler, idem pour les cas contacts n’étant plus tenus de se faire tester. 

Si le projet soumis au collège de la Haute Autorité de Santé était accepté, il serait possible de se faire vacciner une fois par an (comme au Royaume-Uni) contre le Covid-19 et conjointement avec celui de la grippe. Les personnes immunodéprimées devraient cependant se faire vacciner deux fois dans l’année. 

Les deux schémas vaccinaux peuvent se rejoindre : «il s'agirait sans doute de faire coïncider les deux vaccinations», d’après un membre de la HAS. Néanmoins, pour le moment, il s’agit d’une simple étude de la commission technique des vaccinations (CTV).

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