A l'approche de la grève du 31 janvier contre la réforme des retraites, un maire du Nord s'est engagé à payer ses employés grévistes, pour leur «faciliter la mobilisation».
Patrick Proisy, maire LFI de Faches-Thumesnil, dans le Nord, a affirmé qu'il payerait tous ses salariés municipaux, même ceux qui seront en grève, le 31 janvier, alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est prévue contre la réforme des retraites.
«Afin que les agents de Faches-Thumesnil puissent se rendre l'après-midi à la manifestation à Lille lors de la grève du 31 janvier, j'ai décidé que les heures de grève ne seraient pas décomptées du salaire à partir de 14h. La retraite, c'est 60 ans à taux plein !», a-t-il écrit sur Twitter.
Afin que les agents de @villefachesthu puissent se rendre l'après-midi à la manifestation à Lille lors de la #greve31janvier, j'ai décidé que les heures de grève ne seraient pas décomptées du salaire à partir de 14h. La retraite c'est 60 ans à taux plein ! #ReformesDesRetraites
— Patrick Proisy (@P_Proisy) January 26, 2023
En plus des organisations syndicales, Fabien Roussel, président du PCF, a appelé les maires de France à soutenir la grève en fermant leurs établissements le jour de la mobilisation. Plusieurs mairies, dont celle de Paris, ont répondu à cet appel.
Selon Patrick Proisy, la réforme des retraites «va toucher tout le monde, y compris les collectivités locales». Il souhaite donc faciliter la mobilisation de ses employés. En effet, il explique que certains «se retenaient de faire grève en raison de l'impact financier».