Avec la pandémie de Covid-19, le gouvernement avait pris une série de mesures en faveur des salariés et de leurs employeurs. Et si certaines sont toujours en vigueur, d’autres sont supprimées. C'est notamment le cas des arrêts de travail sans jour de carence, et ce, dès ce mercredi 1er février.
Le gouvernement a signé la fin du régime dérogatoire qui prévoyait l’absence de délai de carence pour les arrêts de travail délivrés pour les personnes testées positives au coronavirus. À compter de ce mercredi 1er février, il n'est plus possible de les demander directement sur la page dédiée de l’Assurance maladie.
Ce texte «met un terme» à «la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance», peut-on lire sur le décret publié au Journal Officiel.
A noter que ces arrêts de travail dérogatoires avaient déjà été restreints en début d'année aux personnes testées positives qui ne pouvaient pas continuer à travailler, y compris en télétravail.
Créé au début de la crise sanitaire en 2020 «afin de limiter la propagation de l'épidémie», ce dispositif avait été prolongé à plusieurs reprises, dernièrement par le budget de la Sécurité sociale pour 2023, qui prévoyait toutefois la fin de cette mesure «au plus tard» à la fin de l'année.
Le gouvernement a donc décidé d'avancer l'échéance, alors que la situation sanitaire est en nette amélioration depuis le début de l'année, avec moins de 16.000 malades hospitalisés actuellement, contre près de 25.000 fin décembre. D'ailleurs, le nombre de contaminations a également chuté en un mois, de plus de 20.000 à moins de 5.000 par jour en moyenne, selon le site Covid Tracker.