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Retraites : «réforme Ciotti», «guerre sociale», «climaticide»... L'opposition réagit aux mesures du gouvernement

Marine Le Pen a promis de «faire barrage» à une réforme «injuste». [JULIEN DE ROSA / AFP]

La Première ministre Elisabeth Borne a présenté, ce mardi 10 janvier, les contours de la réforme des retraites du gouvernement. De quoi susciter de vives réactions dans l'opposition, de gauche comme de droite.

Age de départ fixé à 64 ans en 2030, durée de cotisation de 43 ans pour un taux plein dès 2027... La Première ministre Elisabeth Borne a dévoilé, ce mardi 10 janvier, le contenu de la très attendue réforme des retraites du gouvernement.

Des annonces aussitôt vilipendées par l'opposition. «Ce n'est pas une allocution, c'est une déclaration de guerre sociale», a lancé sur Twitter la députée insoumise Mathilde Panot, pendant que Jean-Luc Mélenchon dénonçait sur le même réseau une «grave régression sociale».

Toujours au sein de la Nupes, l'écologiste Sandrine Rousseau a fustigé une réforme «climaticide qui fonde tout sur la croissance». «On fera tout ce qui est en notre pouvoir pour que les gens ne travaillent pas jusqu’à 64 ans», a-t-elle promis.

le soutien de LR pointé du doigt

Du côté du Rassemblement national, Marine Le Pen a déclaré vouloir «faire barrage» à une réforme «injuste». «Après avoir été élu grâce à la gauche et à la France insoumise, Emmanuel Macron va tenter désormais, avec le soutien de LR, de faire passer la retraite à 64 ans», a dénoncé sur Twitter l'ancienne présidente du RN.

La droite est en effet «satisfaite d'avoir été entendue» par le gouvernement sur le rythme de report de l'âge de départ à la retraite et la revalorisation des petites pensions, a salué le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix.

«Nous prenons acte que la Première ministre a entendu un certain nombre de demandes, la première et la plus importante est que le rythme ne soit pas brutal», a-t-il déclaré devant la presse, précisant que son groupe présenterait un amendement pour «une vraie clause de revoyure» une fois l'âge de départ porté à 63 ans et avant de «poursuivre le cas échéant à 64 ans».

«Le Gouvernement a présenté sa réforme des retraites : la réforme Ciotti», a ironisé sur Twitter le socialiste Boris Vallaud, alors que le nouveau président des Républicains s'était dit prêt à voter une «réforme juste».

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