La Première ministre Elisabeth Borne a énoncé en détails les différentes mesures de sa réforme des retraites ce mardi 10 janvier, et avec, la situation des salariés handicapés.
La réforme tant redoutée par les Français est tombée. La Première ministre Elisabeth Borne a énoncé en détails les différentes mesures de sa réforme des retraites ce mardi 10 janvier, avec un âge légal de départ repoussé à 64 ans.
Mais qu’en est-il des salariés en situation de handicap ? Si le gouvernement a souhaité une réforme «qui s'applique à tous», en réalité aucun changement n’est à prévoir pour eux. La Première ministre a justifié cette décision par la nécessité que les «personnes ayant eu des métiers difficiles ou des difficultés de santé les empêchant de travailler [puissent] continuer à partir plus tôt».
«Comme aujourd’hui, les personnes en situation d’invalidité ou d’inaptitude pourront partir à 62 ans à taux plein, les travailleurs handicapés à compter de 55 ans», a-t-elle précisé.
Les conditions à remplir
Néanmoins, comme le rappelle le site Service-public.fr, il est nécessaire de justifier une condition de handicap et d'avoir un nombre minimum de trimestres d'assurance retraite, tous régimes de retraite confondus, dont un nombre minimum de trimestres cotisés, tous régimes de retraite confondus également.
Concernant la condition de handicap, le salarié doit être atteint d’un taux d’incapacité permanente à hauteur minimum de 50% et posséder un document attestant la qualité de travailleur handicapé (RQTH), pour les périodes antérieures à 2016. A noter que cette qualité n’est pas viable pour les périodes postérieures au 31 décembre 2015.
De plus, selon la situation de la personne concernée, il est également possible de demander une «retraite anticipée» en s’adressant à son Carsat pour l’obtention d’une attestation.
«Notre système de retraite par répartition est un des fondements de notre modèle social. C’est un bien précieux et un symbole de notre Nation. Notre objectif est de le préserver», a déclaré la Première ministre.