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Manuel Bompard : attaqué par un député RN, l'élu LFI dit «préférer» être clochard que «conseiller de Marine Le Pen»

Le député LFI Manuel Bompard réagissait à la sanction émise contre Grégoire de Fournas. Le député LFI Manuel Bompard réagissait à la sanction émise contre Grégoire de Fournas. [Thomas Samson / AFP]

Alors que le Rassemblement national vient d’élire son nouveau président, Jordan Bardella, Philippe Olivier, proche de Marine Le Pen, s’est attaqué sur Twitter au député LFI Manuel Bompard. Ce dernier lui a répondu, disant qu'il préférait être un clochard qu'un conseiller de Marine Le Pen.

«Mais qui est ce clochard ?». Tels ont été les mots postés sur Twitter par Philippe Olivier, eurodéputé et conseiller spécial de Marine Le Pen, à l’encontre de Manuel Bompard dans un contexte particulièrement tendu entre le Rassemblement national et la France insoumise, le tout à la veille de l'élection de Jordan Bardella en tant que nouveau président du parti d'extrême-droite.

Interrogé par LCP, le député LFI Manuel Bompard expliquait dans une vidéo qu’il considérait «qu'il n'est plus possible que les séances de l'Assemblée nationale puissent être présidées par des vice-présidents issus du Rassemblement national».

Il a tenu ces propos après l’annonce de la sanction prise contre Grégoire de Fournas. Et ils n'ont pas échappé à Philippe Olivier. Ce dernier a partagé l’extrait en ajoutant en commentaire : «Mais qui est ce clochard ?».

Après avoir partagé un message d'Emilio Meslet, journaliste de L'Humanité, qui dénonce «le mépris de classe» du député d'extrême droite, Manuel Bompard est finalement sorti du silence en tweetant : «Plutôt clochard que conseille de Marine Le Pen»

Même son de cloche chez Jean-Luc Mélenchon qui a également dénoncé «le mépris» du RN «pour les clochards». Ce dernier a d'ailleurs souligné dans ce même message publié sur Twitter l'opposition du parti d'extrême droite au rétablissement de l'impôt sur le revenu que LFI a proposé il y a quelques jours à l'Assemblée nationale.

Une joute verbale qui intervient quelques jours à peine après la sortie jugée raciste du député RN Grégoire de Fournas dans l'hémicycle. Vendredi, les députés ont d'ailleurs voté pour l'application de la plus lourde des sanctions à son encontre. A savoir : une exclusion de quinze jours de séance, avec une privation d'indemnité parlementaire durant deux mois.

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