Ce dimanche, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur, a fait savoir que 100.000 places de formations étaient encore vacantes pour les candidats en attente de réponse sur Parcoursup, plateforme d’accès à l’enseignement supérieur. Par ailleurs, huit candidats sur dix ont toutefois reçu au moins une proposition.
La plupart des places encore disponibles se situent dans les secteurs de la santé, du droit et des lettres. La ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a annoncé dimanche que les candidats toujours en attente de réponse sur la plateforme d'accès à l'enseignement supérieur Parcoursup pouvaient faire leur choix parmi «100.000 places de formations encore vacantes».
«Les candidats peuvent choisir parmi 100.000 places de formations encore vacantes, dans un peu plus de 5.800 formations différentes», assure la ministre de l'Enseignement supérieur dans les colonnes du JDD. Elle précise que ces places se situent «aussi bien dans les nouvelles licences Accès Santé (62 LAS ont encore des places), dans les licences de droit, d’économie-gestion ou de lettres, que dans des formations sélectives comme les classes préparatoires, qui ne font plus le plein partout, en BTS ou en BUT».
Selon le tableau de bord de Parcoursup, 94.000 candidats n'ont encore reçu aucune proposition durant la phase principale. Il y en avait environ 91.000 en 2021.
Mais pour Sylvie Retailleau, «Parcoursup s'améliore continuellement, année après année, depuis cinq ans. Aujourd'hui, au terme de la phase principale, un peu plus de neuf lycéens sur dix ont reçu au moins une proposition d'admission. La procédure a été plus fluide. Et il y a eu moins d'attente pour les candidats que l’an dernier», affirme-t-elle.
Huit candidats sur dix ont reçu au moins une réponse
Selon elle, «à la fin de la phase principale, 83,1% de l'ensemble des candidats, c’est-à-dire des lycéens, des étudiants en réorientation et des personnes en reprise d'études, ont reçu au moins une proposition en 2022, contre 82,8% en 2021».
Interrogée sur les améliorations possibles de la plateforme, la ministre a estimé qu'il fallait «avant tout améliorer l'orientation des élèves. Il y a déjà eu un gros travail de réalisé. Il n'y a jamais eu autant d'informations sur les formations que sur la plateforme Parcoursup. Il faut maintenant rendre tout cela plus accessible. On y travaille avec mon collègue Pap Ndiaye, le ministre de l'Education nationale».
«La demi-journée avenir qui sera mise en place dès la 5ème permettra notamment de mieux faire connaître tous les métiers et d’améliorer l’orientation», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, au sujet de la création des places à l'université à la rentrée, «le gouvernement a déjà créé 84.000 places dans l'enseignement supérieur en 5 ans» et va «continuer cet effort», a assuré la ministre.